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SUR LA NATURE ET L’UNITÉ DE L’ÉGLISE DE CHRIST.

« et soyez vous-mêmes semblables à des hommes qui attendent leur maître. »

Je ne doute pas qu’une grande partie de la vérité morale sur laquelle se base les pensées suivantes n’ait été réalisée dans l’esprit de beaucoup de croyants qui ont sondé la Parole de Dieu, mais j’ai senti dans le peu de communion, malgré les grands rapports que les croyants ont ordinairement entre eux, que l’expression de ces pensées pourrait, par la bénédiction de Dieu, attirer l’attention des croyants et manifester plus explicitement les justes motifs de la Parole de Dieu à l’Église ; et par conséquent, par leur réception, déterminer son caractère et sa conduite, lui assurer, sous la bénédiction de Dieu, plus de cohérence dans ses opérations ; l’affermir, la renforcer, la maintenir dans ses espérances propres, et lui faire exposer, avec plus de clarté et de puissance, la grâce de Dieu au monde ; amener les croyants à s’en remettre plus explicitement aux opérations du Saint-Esprit, à moins regarder les projets des hommes et la coopération humaine, ou ce que l’on trouvera, en fin de compte, être des intérêts humains. Alors que les objectifs et les buts des croyants sont de nature très diverses et se trouvent bien en dessous de la norme pour laquelle Dieu les a rassemblés et qu’il propose comme but principal de leur foi, et par conséquent comme motif de leur conduite, la division et le sectarisme en sont, même dans la miséricorde de la providence de Dieu, le résultat nécessaire, qu’ils prennent le caractère d’établissement ou de dissidence. Je suppose ici, bien sûr, que les grandes vérités de l’Évangile sont la foi professée des Églises, comme elles le sont dans toutes les véritables Églises Protestantes. Car la juste conséquence de la réception des faits évangéliques par la foi, et sa finalité dans l’homme, est la purification des désirs dans l’amour, une vie pour Celui qui est mort pour nous et ressuscité, une vie d’espérance dans Sa gloire. Supposer donc l’unité là où l’Église n’atteint pas les justes conséquences de sa foi, c’est supposer que l’Esprit de Dieu accepterait l’incohérence morale de l’homme dégénéré, et