Page:The Power of lust (extract A night in a moorish harem), 1991.djvu/48

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été congédiés pour la soirée et les portes fermées à clé. J’étais vêtue d’un corsage de velours violet avec un jupon de soie rouge. J’avais mis mes plus belles dentelles et mes bijoux les plus riches et je portais sur mon front la couronne de la principauté. Les beaux jeunes officiers brillaient dans leurs splendides uniformes ; leur attitude était un mélange de retenue et de curiosité.

J’attendis que nous ayons porté plusieurs toasts en mon honneur, tout en dévorant de mes yeux avides les belles proportions de ces jeunes gens, puis je leur adressai la parole :

« Une princesse circassienne n’a-t-elle pas droit à autant de privilèges qu’un pacha turc ?

— Certainement, répondirent-ils tous. — Ne devrait-elle pas avoir droit à un harem autant que lui ?

Ils hésitèrent, mais répondirent que oui.

— Vous serez donc mon harem, dis-je en me levant. Toi, Cassim, tu seras le maître des lèvres. Le jeune officier donna poliment l’exemple de la dévotion en venant à mon côté et en embrassant les lèvres dont je lui avais confié la charge.

— Toi, Selim, tu es le seigneur des seins.

Il se mit de l’autre côté et embrassa la poitrine qui pointait à travers la dentelle de mon corsage.

— Toi, Rudolf, tu seras le seigneur des cuisses.

Il s’agenouilla devant moi et, écartant mes lèvres, planta un baiser sur la bouche poilue qui les dissimulaient. Je sentis alors sa langue pénétrer les lèvres du dessous ; cela provoqua une flambée de désir dans tout mon corps.

— Dépouillons-nous de ces vêtements de mortels et soyons semblables aux anciens dieux », dis-je. »

Mon exemple et le champagne vinrent à bout de toute réserve. Nous nous déshabillâmes entièrement et nous amusâmes à imiter les attitudes dans lesquelles les artistes représentaient habituellement les divinités païennes les plus célèbres. Je ne me contentais pas d’observer les formes des jeunes hommes pour les comparer. Je caressais et manipulais librement de mes mains leurs parties génitales jusqu’à ce qu’ils perdent toute retenue et