Page:The Power of lust (extract A night in a moorish harem), 1991.djvu/55

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vu que quelques fois, j’attendais avec plaisir ma nuit de noces, car j’avais envie de renouveler l’expérience agréable que j’avais eue avec Diego.

Enfin, la soirée nuptiale arriva. La cérémonie eut lieu en présence de nombreux invités et elle se poursuivit jusqu’à une heure tardive par des danses et des explosions de bouchons de champagne. Quand les demoiselles d’honneur me mirent au lit, je n’eus pas à attendre mon mari bien longtemps. Il entra, légèrement ivre, ôta ses vêtements à la hâte et se précipita pour me donner des baisers et m’embrasser avant d’accomplir son rituel conjugal. Je fus pénétrée par un petit objet moins grand que celui de Diego.

Avant que je ne sois revenue de ma surprise et de ma déception, il avait fini sa tâche et s’écroula près de moi pour dormir. Je versai d’amères larmes de dépit. Pendant deux ou trois semaines, ce même genre de rapport étrange eut lieu plusieurs fois par nuit, à la seule différence qu’il n’était pas toujours immédiatement assommé par le vin et le sommeil.

Une seule fois pendant cette période, mon désir déçu en constant éveil parvint à culminer assez vite pour que je puisse prendre du plaisir, et encore partiellement. Je n’osais pas le questionner, car cela aurait trahi mon expérience. Une nuit, je laissai volontairement la lampe allumée et j’attendis qu’il tombe dans un profond sommeil. Puis je tirai les couvertures et j’examinai son organe. C’était un simple moignon cicatrisé qui avait manifestement été rongé par la maladie. Sa faiblesse le rendait incapable d’une quelconque excitation. Pas étonnant qu’il soit constamment soumis à la torture de son désir déçu !

Après cela, je l’évitai autant que je pouvais, constamment tenaillée par le désir et ne trouvant aucun réconfort en sa compagnie. « Oh, donnez-moi un vrai mâle ! », soupirais-je. Il allait presque tous les soirs à la table de jeu.

Un soir, il sortit de bonne heure comme d’habitude ; je me retirai dans ma chambre et restai assise à regarder par les persiennes. Notre maison, comme la plupart des maisons de Lisbonne, était