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Chapitre IX

La première histoire du Capitaine

Quand j’étais petit garçon dans le Yorkshire, il y avait dans le domaine voisin du nôtre une belle fille nommée Rosemonde. Bien qu’elle eût quelques années de plus que moi, un sentiment innocent se fit jour entre nous. J’étais son compagnon pour les promenades à cheval, les excursions et tous les plaisirs de la campagne. Cette intimité dura jusqu’à ce que des prétendants à sa main commencent à apparaître. Elle finit par se marier à l’un d’eux et alla vivre à Londres. Peu après, j’y fus envoyé à l’école. Rosemonde, qui s’était mariée depuis peu, m’ordonna de lui rendre visite.

C’est ainsi que je m’arrêtai chez elle un soir où je me promenais dans Londres. Son mari était absent et nous avions tout loisir de parler du bon vieux temps. C’était alors devenu une femme élégante aux formes pleines, un beau type de femme anglaise, blonde aux joues roses avec des yeux bleus. L’admiration que j’avais pour elle lorsque j’étais enfant s’en trouvait plus que jamais confirmée. Après le dîner, assis ensemble sur le canapé, nous passâmes aux confidences et elle m’a finalement fait part de ses problèmes. Son mari, me dit-elle, était infidèle ; il avait même ce jour-là quitté la ville pour être avec une autre femme. C’était probablement la première fois qu’elle confiait ses ennuis à quelqu’un.

Je comprenais à peine ce qu’elle voulait dire. J’étais aussi novice et innocent que peut l’être un garçon de la campagne,