Page:The Power of lust (extract A night in a moorish harem), 1991.djvu/78

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

je connais votre réputation de galanterie. Puis-je compter sur votre parole pour garder le secret, que vous acceptiez ou non ?

Je la rassurai.

— Ma fille adoptive, que j’aime beaucoup, dit-elle, s’est mariée, mais cette union n’a pas été bénie par l’arrivée d’un enfant. Son mari est très désireux d’avoir un héritier. Il la blâme très injustement et lui rend la vie impossible, car elle l’aime. Elle ne peut plus supporter ses reproches. J’ai appris que ce n’était pas sa faute à elle et je lui ai conseillé de faire ce qu’il fallait pour avoir un héritier. Maintenant, monseigneur, l’ai-je bien conseillée ?

— Peut-être, dis-je, mais qu’est-ce que j’ai à voir avec ça ? Je suis sur le point de quitter cette ville demain, sans doute pour ne plus jamais y revenir.

— C’est justement pour cette raison, dit-elle, que je vous ai invité à venir la rencontrer. Elle vous a vu et souhaite que son enfant hérite de votre noble sang et de votre physique. Une fois cela accompli, elle veut que vous ne voyiez jamais le père, ni ne soyez vu par lui, car son seul souci est d’avoir un héritier, et non le moyen. Est-ce que vous y consentez ?

— Je dois voir la dame, répondis-je.

— Elle mourrait de mortification si vous la voyiez et que vous la repoussiez, dit la vieille dame, mais il n’y a rien à craindre. Si elle vous plaît, levez-vous et embrassez sa main lorsque je vous la présenterai ».

Elle me conduisit alors à l’étage et ouvrit la porte de la chambre.

Une femme se tenait au milieu de la pièce et me regarda timidement lorsque j’entrai. Dès que je vis cette femme, je relâchai ma prise sur le pistolet que j’avais dans la poche. La crainte d’une traîtrise avait disparu de mon esprit, immédiatement remplacée par un tout autre sentiment. Je m’approchai d’elle et lui baisai la main. La vieille dame ferma la porte et se retira.

J’étais seul avec une femme pas vraiment belle, mais très intéressante. Sa silhouette était fine et ses traits, quoique irréguliers, étaient agréables. Son regard fixait le