Page:The Power of lust (extract A night in a moorish harem), 1991.djvu/81

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je me retirai. La vieille dame me suivit bientôt et me remit une bague dans la main tout en me congédiant précipitamment à la porte d’entrée.

« Elle vous prie d’accepter ceci en signe d’admiration et de respect. Son amour est tout pour son mari ».

Je n’aurais pas accepté si j’avais vu, comme je le vis en rentrant chez moi, que c’était un diamant qui valait une fortune. À l’intérieur de l’anneau étaient gravés ces mots « En l’honneur… ».

Je quittai la ville comme prévu par le premier train du matin. À peine partis, nous eûmes un accident. Personne ne fut blessé, mais il fallut attendre le train de l’après-midi. Je pris une voiture et je retournai à la ville plutôt que de piétiner sur place. En approchant de la rue principale, on ne pouvait pas traverser. Il fallut faire une pause pour laisser passer le cortège du souverain. À ses côtés était assise son auguste épouse.

C’était la femme avec qui j’avais passé la nuit précédente. Elle devait penser que j’étais déjà loin, sinon elle n’aurait pas quitté l’abri de son palais. Elle était inconsciente de la présence de l’homme dont la graine germait dans son sein. C’était il y a six mois. Les journaux que nous avons reçus au port il y a quelques jours annonçaient de grandes réjouissances dans une certaine capitale. L’auguste épouse du souverain est dans une situation intéressante.

« Tu vois à quoi tu dois t’attendre, Inez, dit Anna. Toi et moi aussi, et Myrzella. Que dira le Pacha aux yeux noirs si trois bébés aux yeux bleus naissent la même nuit dans le harem ? ».

Les femmes se mirent à rire et commencèrent à me taquiner pour avoir encore une histoire.

— C’est à l’une d’entre vous d’en raconter une », leur dis-je.

Quand elles s’aperçurent que je n’en dirais pas plus, on chercha où était l’écharpe.

Virginia la montra et la lança à femme qu’elle appela El Jelis et qui venait d’Arabie. Comme Anna, elle était très grande et