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IJAULULAIBE , ACTE II, SCÈNE II. gg mort d’eft`roi. (à Megadorc,) Me voici de retour, vous 21 un bœuf et moi ai un ânon; attelé avec vous, Mngadnre; tout prêt zx \'0US,C80Utt`¢I‘· l je D6 pourrai porter la même charge que vnng; Et Meg. Je vous en remercie. Repondcz, je vous l’anon tombera dans la boue. Le bœuf me regar- prie, a ma demande. dern d`un air de mépris, comme si jc n’étais pas Eucl. lfourvu quehvous ne me dcmandxez que ce un être vivant. Vous me traiterez sans pitié, et ceux que je puisse vous dire. I de TIIOII espèce se moqueront de moi. Si nous nous Még. Me trouvez—v0us bien né? séparons, je ne trouverai pas un gîte où me loger. Enel. Assurement. e Les ânes me mordront à belles dents, et les bœufs Meg. Et ma reputation? ine poursuivront coups de cornes. Voilà à quoi Eucl. Excellente. t Je m expose en m’clevant de la classe des baudets Még. Et ma conduite? au rang des bœufs. Enel. Sans reproche. Meg. Le principal c’est de vous allier à d’honnê· Meg. Vous savez mon âge? I tes gens. Acceptez ma proposition , touchez là et Eucl. Vous etes riche en annees comme en écus. promettez-moi votre lille. Még. Je vous ai toujours considere comme un Enel. Mais je n’ai pas de dot à lui donner. homme de bien, et je vous tiens encore pour tel. Még. Nevousinquiétez pas... Ellea dela sagesse Eucl. (à parl) ll a llairé mon or. (haut) Que v0u— c`est une assez belle dot. , |gz·v0u5 de moi lilfllmlèuüüh _ ’. l Eîwl. Je VOUS (lis Cela, pour que vous ne Supp;)- Még. Puisuue nous nous connaissons si bien siez pas que j’ai trouvé des trésors. l’un et l’autre, je vous demande de faire votre bon- Még. Je le sais bien, vous n’avez pas besoin de heur, le mien, celui de votre lille, en me Paccor- m’en avertir. 'Voyons, votre parole... dant. Heim! promettez-la-moi. Eucl. Soit... mais grands dieux! Ne suis-je pas Eucl. Ah! hlégadorc! C’est une action indigne perdu? de vous que de rullleï UD [MUVI'8 ll0mu'lC qui I]'î] Még, Qu’nvez·v()u5? jamais fait de mal, ni il vous ni aux vôtres. Je n'ai Enel. Quel est ce bruit de fer que je viens d‘en- rien fait, rien dit pour mériter un pareil traitement. tendre? (il se dirige vers la maison) Még. Je vous jure queje ne viens pas pour mg Még. C’est queje fais travailler à mon jardin. (se moquer de vous; je ne m’en moque point: vous ne retournant) Mais ou est mon homme? Il s`en va le mériter pas. I I sans nredonner de réponse. Il se défie de moi parce Eucl. Pourquoi donc me demander ma lille? qu’1l voit que Je recherche son amitié; c’est assez Meg. Pour votre bonheur, pour le mien et celui Fordinaire. Lorsque le riche vient demander un ser- de votre famille. A I vice au pauvre ,- le pauvre craint de se compromet Eucl. Je songe, Mégadore, que vous ctes riche, tre: cette mqmetude Pempêche de voir son bien; puissant; et que je suis le plus pauvre des hommes. et quand Foccasion est échappée, il la regrette; mais Si je vous donnais ma [ille, on vous comparerait il est trop tard. · Nimis male timui: priusquam intro rcdii, exanimatns fui. Faclîosum; me item esse hominem paupcrum pauperru- Bedeo ad te, Megadore, si quid me vis. Meg. Iiabeo gra- mum, I · · · tiam. zoo Nuno si liham locassim nueam libi, in meutem venit, 225 Quœso, quod le pcrcontabor, ne id te pigeat proloqui. Tc bovem esse, et me asellum t ubi tecum oonjnnctus siem , Enel num quidem ne quid pcrconleris, quod mihi non lu- Ubi onus nequcam ferre pariler, jaceam ego asinus in lutn : bealproioqui. Tu me bos magie haud respicias, gnatus quasi nunquam Meg. Dic mi bi, quali me arbitrare gencre prognatum? Earl. siem. Bono. Et te ular iniquiore, et mens me orde inridcat. Mcq. Quidiide? Eucl. Bona. Meg. Quid factis? Eucl. Neque Neutrubi hubeum stabile siabuium , si quid divorii fuat. 2so maiis, risque inprohis. 2l0 Asini me ntordicibussclndant, boveg iimmçeui wmghus Mag. ilëtaitciu mmm sois? Enel. Scio esse grandem,iliden1 ut Hoc magnum 'st periculurn, me ab asiuis ad boves trans- pecnniam. , _ scendem. · u · jtluq, Came, gdepol, equïdem te civem sine mal:-1 omni ma- N1·y· Q1.111111 ad D1`0l10¤ Pfopllounlnwtc proxumg ça admnxcrit litla Tam optumum ’st : tu couditionem banc adcipe : ausculla S1-mper sum arbitraius, et nunc arhitror. Elec!. (tears"",) Au- mini, _ I rum huic ol:-t. Atque cam dcsponde milu. Eucl. At nihil est dolls, quod Quid uunc me vis? Meg. Quoniam tu me, et ego te, qualis dem. Meg. Ne dues. l ' 2aa sis, scio; Dummodo morata recte vemat , dotata ’st satis. Quze res mm vortat, mihique, tibiquc, turequc fîliœ, 215 Eucl. Bo dico, ne me thesaurus reperisgq, œnwis, Filiam tuam milii uxorem posoo : promltte hoc fore. Meg. Gnovi, ne dooeas : despondc. Eucl. Fiat: sed, pro Eucl. Hein! Megudore, baud decorum facinus tuis factis Jupiter! _ , facis, Non ego disperii?Meg. Quid 1ibi’st?Eucl. Quid crepuit, Ut inopem nique innoxium abs te alquc abs Luis me inri· quasi (errum modo? (nm.) I dess, Mag. Heic Hpud me hüfîllm wnfodcre jussi : sed um hm (·5• Nam de le neque re, neque Verbls |ï\Cl'Ul, Uli î¤G€l'eS, quod homo? zen mm. Ablit, nuque me ccrtlorem fecit : [astidit mei , h[gg· Nçqug, grlepgl , ogg tn derisum venîü , nuque derîdco : Quia videt me Stlüm ülïiîcîlîûm vclle; more hominum [agit, Neque dignuur arbitrer. Euct. Our igitur poscis meam gna- Nam si opulentus it petuum pauperloris graliam , tam tihi? îîl Paupcr meluit Côûglëdlfl ,1 per mctum male rem ger-it, Meg. Ut propter mc tibi sit melius, mihîque propter te et idem, quando i1lH¤<>0l>0¤Slo periit, post sem cupig, 345 t,_mS_ ( Euclio revcrtltur ) Eucl. Venit hoc mi, slcgadurc, ia mentem, ted esse homi- Eucl. Si. hrrcle, ego te non elingxaudam deucru usqug oem divitem, ab radicibus ,