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102 PLAUTE. Lyc. Que Ie Grand Jupiter fasse de moi ce qu’il Lyc. Pourquoi vous désoler ainsi! Vous serez lui plaira! grand père lejour même des noces de votre lille. Eucl. Il suffit. Maintenant parlez, que désirez- Elle devient mère au bout de dix mois : comptez... vous? lecalcul estjuste... (Test pour cela , et par amour Lyc. Si ma famille ni moi ne sommes pas connus pour moi que mon oncle retire sa parole. Entrez de vous,je vous dirai que lllégadore est mon oncle: chez vous, vous verrez si je vous en impose. Antimaque était mon père; Eunomie, ma mère, et Eucl. Je suis perdu! tous les malheurs se réunis- je m’appelle Lyconide. sent sur moi. Entrons pour connaître la vérité. Enel, Je connais votre famille... maintenant que Lyc. Je vous suis ai l’instant. (à part) Nos affai- vnulez-vousi’.Ie suis curieux de Papprendre. res paraissent en bon train. Que penser à présent Lyc. Vous avez une fille. de l’absence de mon esclave Strobileë Je ne le re- Eucl. Elle est à la maison. trouve plus. Si je Pattendais ici quelques instants. Lyc. Vous l’avez,je c1·ois,promiseàmon oncle. Je regomdrai ensuite le bonhomme. Pendant ce Eucl. (Pest vrai. temps, il apprendra par la servante et la nourrice Lyc. Il m’a ordonné de vous dire qu’il renonce à de sa lille tout ce qui s’est passé. sa main. · Eucl. ll renonce à mtl (ille quand tous les apprêts, · toutes les cérémonies de la noce sont commandés! SCÈNE PBEAIIÈBE Que tous les dieux, toutes les déesses de l’0lympe li- ennfondent! Il est cause que j’ai perdu mon or! MBOBILE, LYCONIDE Il est l’auteur de tous mes maux. I Strob. Dieux immortels! de quelle joie vous me Ly¢· P1‘€¤€Z COUMSC et M 19 müüdlssü W15- QM comhlez! me voila possesseur d’une marmite pleine cet événemerrt fasse le bonheur _de votre lille! de- d’or, du poids de quatre livres. Est-il au monde mandez plutot cette faveur au ciel! un homme plus riche que moi! En est-il un dans Enel, (_. est aussi H10? VON]- • ’ _ Athenes il qui les dieux soient plus propices! Lyc. Qu’1l daigne m’ctre propice! ecoutez main- Lyc. Mais il me semblé avoir entendu parler tenant. ll n’est pas d’homme, pour peu qu’1l ait que|qu’un. «l’honneur, qui ne rougisse et ne veuillese justifier Strob. Bou! n’est-ce pas mon maître que j’aper— d`une faute. Je vous supplie done, Euclnon , de me eois? pardonner, si, sans le vouloir, j’ai offense vous ou Lyc. N’est-ce pas Strohile, mon esclave? votre fille, et de me la donner pour femme, suivant Slrob. (Pest lui-même. le vœu de laloi. J’ai outrage votre fille, je Pavoue, ` Lyc. Oh! c’est bien lui! pendant les veilles de Céres; le vin et la jeunesse Slrnb. Ahordons le. m‘ont entraîne ...· ' Lyc. Avançons Je suppose que suivant mes or- Eucl. Dieux! quel crime osez-vous m’avouer! dres , il aura vu la vieille nourrice de Phèdrie. Eucl. Quid, si fallis? Lyc. Tum me faciat, quod volt, mag- Ea re repudîum remîsit avonculus causa mea. nus Jupiler. 775 lintro ex uœre, situ 't t di . E . ' 15,,;-1, Sai haheo : age nunc, loquere, quid vis- Lyc· Si me pido! q ai L U Ugo pm C0 Ml Pm] gz gnovisii minus . _ _ _ Ita mini ad maium malœ res piurimœ se adglutinant. Genere qui sim gnatus : hic milu est Megadorus avonculus, Iho intro, ut, quid hujus vert sit, sciem. Lyc. Iam te se- Meus fuit pater Antimuclius , i-go vocor Lyconides , quer. Mater est Eunomin. Buc!. Gnovi geuus : uunc quid vis? id Hœc propemodum jam esse in vado salutis res videtur. velo `_ _ _ Nuno servom esse ubi dicam mcum Strohilum, non reperio. Gnoscetu. Lyc. hlinm ex te tu haines. Eucl. Imo eccillarn Nm mam hem Ohpcrîu mmm puumpu.; Posten imm domi. ,. _ _ _ 780 Hunc subsequar z nunc interim spatium ei daho exquœ· 1,yc. Ram tu despouthsti, opxnor, meo avonculc. Eur!. mm; 805 omnem rem tones _ _ _ _ _ _ Meum factum cx gnatœ pedisequa nutrice anu : ea rem Lyc, Is me mmc reuunciare repudium insert tim. g,,°,ü_ Eucl. Repudinm, rebus paralis , atque exornatls nubtiis? Ut illum di inruortateis omneis deœque, quantum est, per- QUINT duint, Quem propter hodie aori tnntuml perdirli, infelix, miser. J Ly;-. Bono animo es, et benedioe : nunc quœ res tibi et SCFNA PRIMA' gnnlu: tunt 786 Bene feliciterque vortex! ·..·. Ita di faxiot, inquito, STB0BH‘US’ I‘YC0NmF‘S` 1i'ucl.1ta. Di faciant. Ly:. Etmihi ita di faciuut. Audi uunc Strob. Di iumortaleis, quihus et quantis me douutis gau- jam. dits, Qui homo culpom admisit in se, nullu ’st tam parvi preti, Quadrilibrem aulam euro onustam habeo : quis me est di- Quin pudeut, quin purget se : uuno te ohteslor, Euclio, vilior? Sl quid ego orga te inprudens peccavi, aut gnatam tuant, Quis me Mhenls nunc magie quisquam ’st homo, quoi tll Ut mini ignosoas, eamqtle tlxorem mihi des, ut leges ju- sint propitii? tient : 792 Lye. Carto anim ego vocem lteic loquentis modo me audire `ügo me lnjltrîam Iecisse tiliœ fnteor turn, xisus sum. Slrnb. Hem! Blu (jam-ts vigillis, per viuum, nique îupulsu adulescentîœ. Ilerumne ego ndspicio mcum? Lyc. Video ego hunc Stro- Eucl. Hei miliil quod facinus ex te ego audio? Lyc, Cor bilum , servom meum? ejulas? Slrob. lpsus est. Lyc. Hand alius est. Szmb. Cougrrdiar. Quem ego avom feci jam ut esses filiae nuhtiis: Lyc. Contollum gradttm. Nain tua gnata peperit, decumo meuse post z numerum Credo ego illum, ut jussl, eumpse nnum adissc,liuju• mr cape: tricem virginie.