Page:TheatreLatin1.djvu/133

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Ikalin. Que dis—tu, impudent? pourquoi viens-tu tirer de l’eau, que tu pourras servir de croupière ( 1). 1’Gder à Athènes ., vilain paysan , vaurien? Enlin si tuneronges le tas de blé, situ ne manges pas Olympic. ll ine plaît: moi! de la terre comme un ver, je proteste qu’i] n’y a pas Ct/¢alm.Vafa1re ton metier danslescliamps! Pour- de Jeûne comparable au jeûne où je te réduirai à la qLl0l DE I’ClIlpllS·l11 [HIS tes (lBV0lI‘$ (lit f€I`l’I1l0T, et T8 Cëlmpilgllfl [JOUE C0l11’0l1D€l` la j0Ul`11é€; Bt qllûlld [ll mêles-tu des affaires de la ville? Vieus—tu m’eulever seras épuisé de travail et de faim , on aura soin de te ma fiancée? Retourne à ta ferme, pendard , et ne donner pour la nuit un lit digne de toi. qülttû plus lZOI1 g0UV61‘IlC|Tl8I1I. Cfmliït. Que ttûmplôâ-(U fall’?. €l1C0l’€? Olympic. Cllalin, je n’aî point oublie mon de- Olympic. Tu seras bien enfermé dans une cage, voir. J’ai mis eà ma plaœ`quelqu’un qul veille à la d’où tu pourras à loisir mc voir embrasser celle que · ferme, avec so1n.Je viens aAtllB¤8SJ10t11‘ d€m¤l1tl€1` J’a1me : tu Yentcndras me dire 2 Mon petit cœur, et pour epouserla femmedollttu 08 €p§1S,lë1l}0ll,€,l=1 cher Olympic, ma vie, mon amour, ma joie , laisse- sensible (lasmas qui est esclave avec toi. Apres hyî moi baiser tcs beaux yeux , ]aisse·m0i t’aimer, t’em- meu, Je lemxncncrai a la Compîlgüê , Gt J6 V1\T£\1 brasser, toi mon bonheur, mon passereau , ma eo- heureux avec elle dans mon gouvernement. lornbe, mon lapin! Tandis qu’on m’adressera ces Cllûllltx Ill épOllSBl’21S . l20l Tu D8 l HUTHS PBS, _]€ d0LlX pl‘0p0S , tu SGPEIS blottl (SOIDITIB UI1 fût d&IlS UD serai plutot pendu ! I J ’ trou de mur. Maintenant, pour échapper à tes répli- _Olgm}1w· C est l1¤€ [>l`01€ tlm DE peut F11 •É¢h¤l>[1¤!’· ques, Je m’en vais. Ta conversation m’assomme. Ainsi va te pendre., J ` _ Clzalin. Je te suis. Tu ne feras rien sans que je Cllalën. Un pareil butin a un gueux qxn sort de le voie. son fumier! Olympia. Tu le verras cependant! Mais malheur E SE . il toi! par ma vie , Je t’en ferai voir de belles d’ici . ._ J àmesnoces! SCENE PHEMILRL. Cltalin. Que me feras-tu? Ol · Ju · · t f p D• b dt rt ympw. 01, ce que Je e erai. a or u e- s · regle flambeau devant la nouvelle mariée (1), p0U1’ E6 Cléos. Fermez bien le buffet, et rapportez-moi degrader et t’avilir a Jamais. Ensuite , quand tu se- mon anneau (2). Je vais ici près chez ma voisine. Si ras de retour ai la ferme , on t6 ilonllôlfü 11118 Cl’\1Cl1C , mon mari me demande , vous m’appellel·ez, un vase, une sébile , une chaudiere et huit tonneaux, Pard. Le bonhomme avait ordonné d’apprêter le qu’il te faudra touJours tenir pleins, sous peine d ê- diner. tre roue de coups. Je te courberai si bien à force de

U) on condammm mme, mmmh à puiser de l'eau

(l) Qu mnauuali la nouvelle mariée chez son époux avec cinq (lambeaux dc sapin ou de colJd.l’i¤r pour COI\lllA’Cl‘, IG ¤1¤l¢ûC08·

(ii) Les aaclenslcrmaicnt leurs meubles avec de la circ, el le cachet ou unncau qufils portaient toujours sur eux,


Possîsne, necne, clam me sutelis luis 95 Noctu ut condïgne te cubes , curabitur. Prœripere Casinam uxorem, proinilc ut postulas. [deus ? Cha!. Quid facies? Olymp. Coneludere in fenestram ürmiler, Olymp. Quid tibi negoti mecum ’st‘! Cha!. Quid ais, inpu· Unde nuscultare possis ,quom ego illanc usculer; Quid in urbe reptas, villice, hclc magni preti? Quom mihi ille dicet : Mi auimule , mi Olympia, Olymp. Lubet. Chat. Quin ruri es in prœfectura tua? Mea vita, mea mellilla , mea festîvllas , IES Quin potins, quod legatum ’st tibi negolium , 100 Sins tuos ocellos deosculcr, voluptas mea , Id curns, atquc urbanis rcbus te abslines? Siue, amabo, te aniari , mens feslus dies, Quid huc veuisti sponsam prœreptum meam? Mens pullus passer, mea columba , mi lepus. Abi tus, abi dierectus tuam in provinclam. Quom mi hœc dicentur dicta ,tum tu , furcifer, Olymp. Chaline , non sum ego oblitus oplloium meum. Quasi mus, in mcdio pariete vorsabere. HD Prœfeci, rure reote qui curet tamen. 105 Nunc ne tute mihi raspondere postales , Ego, hun quod veni in urbem, ubi inpetravero , Abeo intro; tazdct sermonis tut. Cftul. Te sequcr. Uxorem ut islanc ducam , quam tu üeperis , Heic quldem , pol , certo uihil ages sine me arbllro. Bellam et tenellam Casinam, conservam tuam, ` Quando ego eau: mecum rus uxorem abduxero, AG1 US lture incubaho usque in przzfectura. mea. Ho Cha!. Tuu’ lllnm ducos? bercle me suspendîo Quam tu ejus potior Bas, satluïlt mortuum. ’ SCENA PRIMA’ Olymp. Mea prazda est illas pr0in’ tu te in laqueum induas. CLEOSTRATA PARDALISCL Chat. Ex sterquiliuio ecfosse, tua illœc prazda sit? ’ ` Olymp. Scies hoc ita esse, Vœ tihi, quot te modis, l I5 Cleoslr. Dbsignatc cellas , referte auulum ad mo: si vivo , habebo in nuptlls mlserum mele. Ego huc trooseo IH proxumum ad mcam vicinam, 14;, Chat. Quid tu mi facies? Olymp. Egoue quid faciam tibi? Vlr si quid volet me, facile hinc mc arcessalis. Prlmum omnium, huic lucebis nova: nubtae facem, Pim!. Pruudiumjusserat senex sibi parari. Postllla ut sempcr inprolsus nihilque sis. Cleostr. St, tace atque ubi; neque pam, neqnc houle Post id locorum , quando ad villam veneris, l20 Coquclur, quamlc is mihi et tillo advorsatur Dabitur tibi amphoru una, et una semila, Suo, animique amorisque causa sui. 150 Fons unus , unum ahenum , et octo clolia : Flagitlum lllud hominis! ego lllum fame, ego illum Quu: nisi crunl sempcr plenzt , ego te inplebo [lagris. Siti , mulctliclls, lnalufnctis , amatorem Ita le adgerunda curvom aqua faciam propc, Uleiscar; ego, pol, illum probe inconmodis Ut postlleua posslt. ex te lieri. les Dictis angam; faclam uti . prolnde ut est dignus , Post uutrm , ruri nisi tu acervom cderis; Vimm colat, Acherunüs pnbulum , Ilagiti 165 Aut, quasi lumbricus, terram, quod te poslules Perscquentem , stabulum nequitîm : mmc liinc Guslarc quidquam nuaqunm, cdepol, jejuuium Meas fortunas eo questurn ud vicinns. Jejunium ’st œquc , atque ego ruri reddibo li-. Sed foris concrepuit; atque ca ipsa, eocam, egmllm,9 Post id, quom lossus furris ct famclicus, I1’) Foras : non, pol, per tcmpus ltcr rnihi luccpi.