Page:TheatreLatin1.djvu/172

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LES BACCHIS, ACTE IV, soeur: VIII. M5 Nicob. Dis donc, tête infernale, ce grand danger Nicob. Chrysale, quel est cet homme qui en qui menace mon fils Mnésiloquel veut à mon fils? Clulys. Suivez-moi de ce côté , gc vous le ferai Clirys. Le mari de la femme auprès de laquelle connaitre tout de suite. Mnésiloque est assis. Nicol;. Où te suivre? Nicob. Comment! son mari! Chrys. A trois pas. C/trys. Son mari, vous dis-je. Nicol:. A dtx , s’il le faut. Nicob. Est-ce qu’elle est mariée? Cfirys. Allons, Artamon, louvre un peu cette (/zrys. Vous le saurez toutà l’heure. porte; douœmcnt, pas de bruit; c’est assez. (A Nt- Nicol;. Malheureux que je suis ! je me meurs! cobule.) Vous , approcliez : voyeavous 1e_festu1? Chrys. Eh bien ! maintenant Chrysale vous paraît-il iVic0b. Je vois vis-a-vis de moi Pistoclere et Bao un scélérat? Allons, enchainez-mol. obéissez a votre ohis. · fils. 1\e vous ai-je pas dit que vous le connaitriez tel Chrys. Et sur l’autre lit? qu’il est j Nicol). 1\Ialheureux,_]e SUIS assassiné! Nicob. Que faire à présent? Clzrys. Connaissez-vous ce Jeune homme? Clirys. Ordonnez qu’on me délie au plus tôt; sans Nicob. Si e le connais! cela votre fils érira sous ses cou s. - • A » p · P Cary.; Dites·moi, cette femme vous aurait-€ll¢ ('Icom. Je sms enchanté de les trouver couchés gcllîlllê? ensemble, j’aurai le plaisir de les tuer du même Nicob. Assez. coup. Clwys. La prendricz-vous pour une courtisane? (J/trys. Vous Pentendez? Faites-moi donc délier. Nl€0(>· P0utqu01 110¤?‘ _ Nicob. (aux csclarres.) Qu’on le délie. Je suis Citrys. Vous Vous tt‘0mp€t‘l6Z· O perdu! la frayeur me glace ! Nicol:. Qu est—elle donc, Je te prie ru · Cléom. Quant à la coquette qui prostituc ainsi C/args. Cherchez. Je ne vous en dirai pas davall- ses charmes, je lui montrerai que je ne suis pas tage. fait pour être sa d u pe. SGEN E Vup C/trys. (à Nicola.) Vous pourriez Fapaiser avec quelque argent. · CLEOMA UE NICOBULE, CEIl`tYSALE. Nicob. Eh bien! arranve-toi avec lui comme t 1 I O U Cféom. Est-ce que ce Mnésiloque, fils de Nico- îî`îrï1§t*·l8 te; pme t pourvu quil ne me m ne bule,prétend retenir par force une femme qui est à a lm B mo? ' S' _ ,_ moi? Queue est cette mmlmœ? I qieom. C1 llon ne me compte al mstant deux cents Nicob, (à C/args.) Quel 351; gg; homme? P ll }l)P€S·l Je _CU!` £\1`l'8CllB laine a tous ]g5 dg’ug_ _ Cha/S_ ce mmmm, mm à propos pom. m0,_ r 1`iecob. Traite avec lm, sil est possible zdepéche, Ciéom. Il ne songe pas que je suis un militaire : Je t en SUPPIIC · VMC il W!-llï WM-·· , · . ` s y ' 1 • « il me prend pour une femmelette qui ne sait pas se (hay-»·J<> lülî lübûïdeï, ëî faire de mon mieux. défendre , ni soutenîr ses droits. Que Bellone et Mars me maudissent, si je ne l'assomme dès qu'il paraîtra. Il est bien sûr qu’il y laissera sa vie.

(Ã C!1*0"?<1f1 *19-) POUUIUUI tout ce bruit ?

Cleon. Ou est ton maître ?

Chrys. Je n’en sais rien... Il n’est nulle part...


Ego adeo nunquam adeîpiem. Nic. Dié, scelerum cnput, Nive exheredem fecero vitae suse. Die, quo in pericto ’st mens Mnesilocltus illius. Nic. Chrysale, quis ille est , qui minitatur ülio? Chrys. Swuere hac me, fam jam scies. Nic. Quo gentium? Ulnys. Vir hic est illius mulicris, quacum adcuhat. Chrys. Treis nnos passus. Nic. Vet decem. C/irys. Agedum Nic. Quid , vir`? Clwys. Vir, inquam. Mc. Nubta ’st il|an’, tu , Artamo, obsccro? Forem hanc pauxillum aperi; placitle, ne crcpa : 875 Chrys. Scies haud multo post. Nic. Oppido interii miser! Sat est; adoede huc tu : viden’ convivium? Clirys. Quid? mmc scelestus tibi vidotur Chrysulus? 806 Nic. Video exadvorsum Pistoclerum et Baccllîtlem. Age nunc, vincito me, auscultatn lilio. Chrys. Qui sun!. in lccl.0 illo altero`? Nic. Interii miser! Dixin‘ tihi ego illum inveuturum le , quali'slt? C/arg? Gnovistine humînem? Ni¢· C¤0\'î· C/Wy¢· Dîü. ¤0· Nic. Quid nuuc ego faciam? Chrys. Jube, sis, me exsntii es , m1h1, `( ; 'Bellan’ videtur specle muller? Nic. Admodum. BSO Namchisi i-go exsolvor, jam manifeste hominem obprimet. Chrys. Quid? illum meretrîccmne esse cerises? Nic. Qulp· Cleom. Nihi) est lucri , quod me hudie faœre mzivclim _ DOI piui? Quam illum cuhanlem cum illa ohprimere, ambo ut ui·•:<·m. Ckrys. Fruslra es. Nic. Quis îgitur, obsecro, est? Chrya. Chrys. Audi¤’ quœ Ioquilur? quin tu mc exsolvi jubcs? litvcneris. Nic. Exsolvite lstum : perii, pettimui miser! Ex me quidem hodîe nunquam (ies ceriior. Cleom. Tum illam , qure corpus publicat volgo suum, Doh Faxo, se hand dicai nactam , quem deriileat. SCENA OCTÀVÀ. llltrys. Pztcisci cum illn paulula pecuuia <=L¤¤MA¤¤US· ~<=~>¤¤w¤· CWSALUS- llîîîî .f.È'.î..’S.îïâïàîî.‘;§î;.ï’*ïîî,ïI?..;.î!`i"L.l?à‘lâlèîàt Clccm. Mi-amne hic Mm-silochus, Nioohuli lilius, Clean:. Nuno nisî dueentl phillppi redduutur mlhi. BIO Per tim ut rctincat nmtierem'? qme luce factio ’st‘? 885 J am illorum ego animam amborum exsorbebo oppido Nic. Quis ille est? Clrrys. (Miriam.) Per tcmpus hic venit Nic. Hem, llloc pacisoere, si potes ; pergc, obsecro; miles mihi. Pacisoere quidvis. C/vrys. lbo, et faciam sedulo. Cleom. Non me arhitratur militcm , sed muliercm, (sd nultxem.) Quid ctamas? Cteom. Ubi herus tous est? Chryr. Qui me meosque non queam deteudere. Nusquam,`nescio. ' `Nam neque Beltona mihi unquam, neque Mars creduat, Vis libi ducentos numos jam promiltier, M5 Nl illum exanlmalem faxo, si convenero , S90 _ UI ne clamotem heîc facias, neu convicium? rature. 10