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Page:TheatreLatin1.djvu/175

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ne PLAUTE. en a cinq cents , et de la meilleure qualité , sans le Chrys. Oui, pour une mauvaise vue; mais peut- moindre défaut : je vais les lui ravir en deux coups. de bons yeux les caractèxles sont assez gros. Mais si quelqu'un a envie de mon Priam, je le lui Nic. Prête donc attention. vendrai âtbon compte, imc fois la ville prise. Le C/args. Non,eucore une fois. voila lui·même ce bon Priam, debout à sa porte : Nic. Je Pexige. abordons-le et parlons—lui. Chrys. Pourquoi? Nic. Quelle voix frappe mon oreille? Nic. Parce que tu dois m’0béir. C/args. Nicobule! C/trys. Il estjuste que votre esclave vous serve t Nic. Qu`y a-t-il? as·tu rempli ta coumussnon? votre gi-é_ Chrys. Belle demande! suivez-moi. Nic. Attention, je te prie. Nic. Marchons. I - Chrys. Lisez , puisque vous le voulez : mes oreil- Chrys. Je suis bon orateur : j‘ai fait pleurer n0· les sont ai vos ordres. tre homme par les reprocltes et les pill'0l8S S€V€I‘€S Nic Il n`a pas épargné la cire ni le stylet : mais dont je l'ai accable. continuons. ·· Mon père, donnez, je vous prie , deux Nic. Qu’a·t·i.l répondu? cents philippcs à Chrysale , si vous m’aimez;si vous Chrys. Pas un mot L les -armeS aux yeux 1l ecou- voulez me sauver la vie. » tait en silence ce que je lui disais. Il a écrit cette let- (jkrys. Mauvais exorde, ce me semble. tre sans dire mot, l’a cachetée, et me 1’a donnée Nic. Pourquoi? pour vous la remettre; mais je crains bien que ce C/args. ll ne vous salue pas en commençant. ne soit la même chanson que l’autre. B€CODI181SSCZ· Nic. Cela n’y est pas. vous le cachet : est-ce bien le sien? C/args. Vous ne lui donnerez rien, si vous faites Nic. Oui. ll faut que Je la hse. bien; mais si vous lui donnez, je lui conseille de Chrys. Lisez. (ri pari.) On abat la porte Scee. faire choix d’un autre messager que moi. Je ne me La chute d’llion approche. Le cheval de bois joue à ebargerai de rien, quoi que vous puissiez ordonner. merveille. Je vous suis déja assez suspect, malgré mon inno- Nic. Reste ici pendant que je lis ce billet. ceuee. Cizrgs. A quoi ma présence est—elle bonne? Nic. Écoute donc, que j’achève la lettre. - Nic. A exécuter les ordres que je te donnerzu , et I Clwys. Dès le premier mot cette lettre est 1m- alin que tu saches ce que dit cette lettre. i pertinente. Cltrys. Que m’importe? Je n’ai besoin de rien p Nic. « Je n’ose, mon père, paraître devant vous. savoir. ·¤ Je sais que vous êtes instruit de ma honteuse liai- Nic. Reste toujours. ·· son avec la femme d’un militaire étranger. » (Ni- Clwys. A quoi bon? . cobule flnterrompant.) Il n’y a pas à badiner; les Nic. Tais-toi : fais ce que je te commande. l deux cents philippes l’ont sauvé de Fopprobre. Clzrys. Je resterai. ’ Chrys. Je l`avais prevenu de tout cela. Nic. Fort bien. Quelle écriture une! Nic. (lisant.) « .l’avoue mes folies; mais je vous Quadringentos lilios habet; atque equidem omueis lectos, I Nic. Tama-n arles. Cin-ys. Quid opus est? Nic. Taocas; quod sine probro : I0lG jubeo, id facias. Chrys. Adero. Eos ego hodie omneis oontrnncabo dnobus solis ictibus. Nic. Euge, llteras minutes! C/zrys. Qul quidem videat pn- Nunc, Priamo uostro si est quis emtor, ooemtionalem se- Pum = mm Verum , qui saiis vîrlrat, grandeis satis sunt. Nic. Animum Vendam ego, venalem quem habco, extemplo ubi oppîtlum advorltto igitur. loss expugnavero. Chrys. Nolo, inquam. Nic. At volo, iuquam. Chrys. Quid Sed Priamum ndstantem eccum ante portam video : adibo, opu’st? Nic. At euim id. quod te jubeo, facias. stque adtoquar. 11120 Chvjqs Justum est , tuus tihi servos tuo arbilrutu serviat. Nic. Cujanam vox prope me sonsl? Ch1~y.«. 0 Nloobule! Nic. Nic. Hoc age, sis, jam nunc. Chwys. Ubi lubet, recits.; au- Quld lit? quid 7 rium operam tibi dico. Quad temisi , eequid egisü? Chrys. Rorashzongrederc. Nic. Nic Cerœ quidcun hand persil, nuque stilo; sed quidqnld Congredior. est, perlegere certum ’st. Citrus. Optumus sum orator : ad lncruzuos cocgi horninem «• Pate: ducenms phillppos quœso, Chrysalo toto castigtmflo. « Du, si eëse Sulvom vis me, aut vitalem tim. » Malequc diclis, quai quidem qulvi conminlscl. Nic. Quid Chrys._ Malum quidem, hercle, magnum tlbi dico. Nic. ait? Chrys. Verbum Quid est? Nullunx fecit; lacrumans tnoitus auscultabat, quœ ego loque- Chrys. Non prius Solutem sciibsit? Nic. Nusquam sentio. bar : loià Chrys. Non dabis, si sapies ; verum si das nutxnme, '['ncitus conscrîbslt tahellzn; obsignatns mlhi hns dedit , Na: ille alium gerulum quazrat , si sapîet , albi ; mas Tibi mejusslt dure: sed mctuo, ne idem cantcnt, quod Nam ego non laturus sum, sijubeas maxume. priorcs. Sat sic suspectus sum , quom careo noxta. Gnosoe slgnum; eetne ejus? Nù:. Gnovi : lubet. perlegere Nic. Auscutta porro, dum hoc, quod scribtum ’st, perlego. has. Chrys. Perlege. Chrys. lntle a principio jam inpudens epislola ’st. . [ versus sa spemnm.) Nic. tt Pudet prodire me ad te ln conspectum , paler. |u50 Nuno superum limen scinditur. nunc adest exilium llio. « Tantum ilagitium te scire nudivi meum , Turbat equos leplde ligneus. Nic. Chrysalc , aides, dum ego rt Quod cum peregrini cubui uxorc militis. » mas perlego. N30 Pol , band deridcs : nam ducentis aureis CM-ys, Quid me tibi adesse opus est? Nic. Volo, ut, quod Philippis rt-demi vitam ex tlagitio tuam. jubebo, faoias, Chrys. Nlhll est illomm, quin ego lili dixerim. 1065 Ut seins , quan hote scribta stent. Ckrys. Nihil moror, neque Nic. =¤ Stulte tceissc lateor : sed quwso , peter, scire volo. « Nc me in stultitia , si deliqui, deseras.

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