Page:TheatreLatin1.djvu/185

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158 PLA U'I`E· Cependant le jeune homme de Lenmos épousa une R de ses pareutes, qui mourut bien vite pour faire ACTE D EUX] LME• plaisir il son ·Après lui avoir rendu les derniers SCÈNE PRELIIÈREI devoirs 1l revint tcl , et prit pour femme celle meme , dont il avait jadis arraché les premières faveurs, et ALCÉSIMÃRQUEB MÉLENDE qu’il reconnut fort bien. Elle lui déclara qu’elle Aloès. Je crois que l'amuur n’a été inventé parmi avait mis au monde une lille, fruit de sa violence; les hommes que pour êtreleurbourreau. Je n’ai pas mais qn’elle l’avait aussitôt donnée à un esclave besoin d’en chercher la preuve ailleurs que dans ‘ pour Pexposer. Le jeune homme ordonne sur-le- moi: est—il un cœur plus malheureux, plus torturé champ à cet esclave de rechercher l’enfant, et de que le mien?L’amour me ballotte, me tourmente, découvrir, s’il est possible, celle qui l’a recueillie. me met au supplice sur son cruel chevalet: il m’es- L’esclave fait aussitôttoutes les recherches imagi- sontle , me tiraille de tous côtés, me déchire, m’ex- nahles pour retrouver la courtisane qu`il avait autre- termine : un nuage épais s’appesantit sur mon intel- fois aperçue a la dérobée relevant l‘ent`ant qu’il avait ligence. Je n’y suis plus : mon esprit est je ne sais exposé lui-même. Je veux maintenant nracquitter ou. Tous les caprices me passent par la tête. Cequi de ce que je vous dois encore, afin que mon nom mc plaît un moment me déplaît tout à coup. Cest sont rave de vos tablettes , et que vous me donniez ainsi que 1’amour se joue de moi; il mc poursuit, décharge. Le jeune homme est à Stcyone. Il :1 en- nfarrête, me repousse, me rattrape, me retient, core son pere.l1a1me éperdument cette lille aban- me caresse, 1n’offre ses dons... Mais ce qu’il me donnee, que vous avez vue retourner tout en larmes donne, il me le retire bien vite, en se raillant. Il aupres de'sa prétendue mère. Elle répond à son m'inspire une idée, et m’cn dissuade aussitôt; puis amour; et men de plus charmant que cette sympa- il la remet sous mes yeux et m’y entraîne, Je suis thie. Mais dans ce monde on ne peut compter sur comme sur une mer agitée. Mon cœur est brisé à rien. Le père destine une autre femme au jeune tout moment. Mon état est désespéré, etje n’ai plus homme. lllélénule, instruite de ce dessein, a rappelé qu’à mourir. Mon père m'a retenu six jours entiers la `eune fille au rès delle. Voilà l’l11stoire tout en- à la cam ame : il ne m’a as été ossible de voir P P tière. Portez—v0us bien , et triomphez par votre cou- ma maîtresse. Est-il une situation plus cruelle? rage, suivant votre habitude. Conservez vos alliés Mél. Vraiment vous prenez un ton, parce qu`on anciens et nouveaux; fortiliez votre puissance par vous a promis UDC riche héritière de Lemnos! Mon de sages lois; anéantissez vos ennemis ; couvrez-vous dieu! gardez-la. Nous n’avons pas autant de crédit deslauriersdela gloire,etquelcCarthaginoisvaincu que vous; nous n’avons pas autant de biens. Du soit enfin puni (I). moins je ne crains pas qu’on nous accuse de parjure. (1.)Cccicst ecrit al’ep0quc dela seconde guerre punlquc, quand Maintenant S1 vous any que que chagrin' vous en Fabius allait venger Rome de la bataille de Cannes. SHUICZ la CÉIUSC. Dat cam puellam meretrici Melzenidi, Eaque educavit com sibi pro filia Bene ac pudice: tom illic autom Lemnius I75 Pl‘0[)lD(|\13lI\ UXOPBID tllllll., CODQKIHEHIH SUM!]. En diem suom obilt , facto morigern ’st viro. ÀLCESXMARCHUS Y Mgr_,,;;Nr5_ Postquam ille uxori justa Iecit, inlico I . Huc oonmigravlt; duxit uxorem hic sibi Alc°;1‘nE;îd;)'îâzllî&n;:?m Pumum apud mmmü c""`;:; mmdmh mmm Ohm `lrgmem hm coupmsœmh ISO H nc evo de me corfecturam domi (acio ne fori o r Et cam wngnoscît esse, quam oonpresserat. °. ¤nE. h . J t u 3nM* .;iHî Ègàt llla llli dicit, ejus se ex injuria Q"' :31 îlî mmncs Wpew H q H w cnw ' M S — · Il · ' ‘ . . . . . âîgîgîsgxîzîjgââàlîï'Ãî,§‘;T,î§,;î;`ëxoâîm Jactqsîuepucior, agiter, stimuler, vcrsor ID amena mia · rt ‘ i t rss . · . . . . . . . âlîîîlixîrââëîgsjëjgâîîegï 3:;; Exaràpâqznfemr, drsferor, dnstrnhor, dmpror :1la nubilam Operam usquea si uo servos at si possiet . . Il _ . i _ . . S Meretricem illam irgînlre, quûm oliîln toglere, Anlugïüzïï * um Sum, ib mm mm ’ um mm mm ‘ Img; ' n a i 1 i " ' . . . ’ . . . ÈSXÈEFÃS 'iîiîâoîm êeîiltiïoîlî Ãërîâîlm, .90 1=¤ g;·pIgsg_g1·g ¤···¤·¤¤··=~ wo ¤¤~* ¤~·¤#t· ==·>·~ tube 1¤¤· r r , au lr . ‘* · . . . .

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¤· ·~·m =~··~lm*°*=··¤ M ~*·*¤·****~ iîïïlî Emi les as.î.««.1‘ë.t.a dissuasif ai ..m....; Qum dudum tiens hinc abiit all matrem sunm , , , ' ‘ ‘ ' ‘ î _ I ’ ,‘ Et illa hum: contra. qui est amor suavissumds. isa i M”;t:"à‘x:îe£°"m* mmum HW" tu" ' M mmm fmgg nth ,’h'tt t dt . _ . . . .. . gâte: ndullctgnîi dxziré vîîltliînlgîelmuïlhoîr `Èiir Àolmqpnmîcpcque, nisi quia miser non 60 D¢¤5¤!¤· Wh! Mater zescivlt, jussit uroessi cum tlornum, _i _ _ _ _ _ l n . 1 I S Kino res sic geste est : bene vnu-te, er tincim Pcrdàëios pïntoues . ita pate: apud vll m deunui mc xo I f ' ' r t' H . *200 _ _ . ze:`:: zâîisîtîgosîlîëiîàllsglrîgvos Z Rurpiqîppnuos; neque licitum interea est meam nmicam Augete auxilin veslris justis legibus. ‘ ' , , · I , Fstne hoc mise-rum rnemora u. âîrgglîiüqîëegîî Eggs, îùlgêtgnîz muœam Mrl. Fo tscetu‘s, quia hbr uhn ‘st sponsa loouples Jamie? ` Habeas : nuque ous luctione tenta , quanta tu . snmusl Wi Norme opes noslrw tam suut valida: quam ture : verum- lamrn