Page:TheatreLatin1.djvu/216

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Strat. Je l’aimais autrefois ; une autre passion première. Mais où est celle que vous avez amenée s’est emparée de mon cœur. avec vous ? Epid. Vraiment, c’est jouer de malheur que de Strat. Elle sera ici tout à l’heure. vous déplaire en faisant ce que vous ordonnez. Chér. Que faisons-nous ici maintenant ? Mon zele est devenu une maladresse, parce que Strat. Entrons chez toi, afin d’achever joyeu- vous avez changé d’amours. sement la journée. Strat. J’avais perdu l’esprit quand je t’écrivais Epid. Allez : moi, Je vais convoquer le sénat dans ces lettres. ma tête pour délibérer sur nos finances pour savoir Epid_ Dois-]e être victime de votre folie ? Mon dos a qui je dois déclarer la guerre et enlever la som- doit-1l expier vos fautes? I me. Prends bien garde à ce que tu vas faire , Épidi- Cher. quoi bon tous ces propos? Il lui faut qua- cus; on te met à Vépreuve subitement : il n’y a pas rante runes, et sur-le-Champ, pour payer le hall- à fendormir, à temporiser. Il faut que j’attaque qu1er.., Allons vite... le bonhomme, mon ennemi ordinaire. Courage!... ajout., Dites—moi ou Je les prendrai. A quel han- entre dans cette maison, Epidicus, et recommande qmer m adresser ? ` · · a notre jeune maître, son fils, de ne point sortir. Strat. Prends-les ou tu voudras; mais si tu ne et d’éviter la rencontre du vieillard. reviens avec la somme avant le coucher du soleil, _ neutre pas à la maison, va droit au moulin. D Epid. Vous en parlez bien à votre aise: vous ne vous inquiétez de rien : mais je connais nos gens , et ` je ne me soucie pas d’étre·battu par eux. E Strat. Comment? aimes-tu miens que je me tue? APÉC]])E’ p Émpg AN E_ Epid. N’en faites rien ; Je braverai le danger... Je m'en sans le courage. (Ils arrivent sur la scène en causant.)

Strat. A merveille! et maintenant tn mérites des Apéc. La plupart des hommes rougissent quand éloges. il n’y a pas à rougir ; et la pudeur les abandonne Epic!. Je saurai tout endurer. quand ils devraient rougir, quand la décence devrait Strat. Que faire de la chanteuse à présent ? les y forcer: voilà bien comme vous êtes. Pourquoi Epid. Nous trouverons quelque expédient. Je rougir d’épouser une femme de bonne famille, parce vous en débarrasserai par quelque moyen : quelque qu’elle n’est pas riche? surtout si, comme vous le ruse nous tirera de la. dites, elle est la mère de la jeune fille qui est chez vous ? Strat. Tu es plein d’habileté... Je te connais. Périph. C’est par égard pour mon fils. Epid. Il y a un certain militaire d’Eubée, fort ri- Apée: Je croyais que c’était par respect pour che un vrai Crésus, qui, dès qu’il saura que vous votre defunte épouse; car, toutes les fois ne vous avez achete la musicienne et que vous en avez ame- voyez son tombeau , vous sacrifiez a Pluton ; et c’est né une autre, viendra vous supplier de lui céder la justice . puisqu’il vous a permis de lui survivre.


sms;. `lllam amanam olim, mmc gam alia cura inpendel Sad Elu ille ’st, num tu addnxisu tecum? sum, Jam mo pectorl. ms I exc crit. · E . Hercle miserum ’st, in atnm esse homini inl nod UW"`- Qllld htm ¤¤¤¤ ¤2î¤l¤S? Strat. Eamugimm hu P , G1’ » ll _ _ c ad facias bene. te, ut hunc hodre diem O Ego (Wod hmœîœn mamœî : quîa mor mumm mmm, Lucnlente habeamus. Ea- Ite intro zego de re argentaria Strat. Dcsipiebam mentis, quom illas scribtas mitteham gllïiîgâëlglmîlîlqïoâîggtàn Eûlgdü °°¤$gl¤l`1¤¤l·t M I ·» mm _ A l D l’ el UFTI, llll E Hrgen llmü eram. . . . . Epidice vide quid agas, ita res subite hœc 0b` la’·t ’ E.M ‘ I rttlier btlttr tua ? .’ .. WC ëtlhl- Uï meg:) Qïëzïîîëmœ îuœ gugdnî gulkiîllàlneunig, mo Non euun nuuc trbt dormltandum, DCQPC cunctaudi copiygt, Strat. Quid isteic verbe. facimus? l1u.ic homini opu’Sî. que- xuîïnïêâînsîgâîgâgïsg%lî’;:::’:;]’_:î]îî;ïiIlï’“ i ’» L au draginta minis. ‘. ’ _ ’l_l°· cexeriter calidis, Danistœ quas resolvat, et otto. N’: hm f°’“ “’“b“I°’* “°"° “"l“"“‘ ""“"‘L <>l~vwm $¢¤î· FM Ep. Die modo , nude abferre me vis? a quo trapezxta pete? Strat. Unde lubet : nam ni ante solem obcasnm elo, ACT US SECUNDUS· Meam domum ne inbetas : tu te in pistrinum. I35 Epid. Facile tu istuc sine periculo et cura, corde llbcm SCENA PRIMA’ Fabulare: gnovi ego nostros; mihl dolet , quom ego vupulo. APOECIDES , PERIPHANES. . . ’ ? ti ’ ’ t ’ ’ ‘? ’ . . . . HNÈBQIZEÉZ mmc pa crm U Egü E9 llll-ëïlmam EPM Apœâhâierâqug hpmmes,quos,quom mh1lrefert,pudct,ubi n um’s lieu istne adcedam periculnm potins atque audacîam. py d î ‘ B t Sl;-at. Nuno places; nono ego le laudo. Ep. Patiar ego istuc 1 93; (îïât _p“d0r’ quom um est u [indu" ls °d°° tu ‘l“°d l“h€i· HO E5! quad udendum sîet en t Lg Strat. Quid deilmnetüdieina igilur? Ep. Aliqua repcrihitur : ’domugg ’ g en gm am m’ panœœm Aliqëîiîspe exgolvam, cxtricabor aliqua· S¢~t· Plenus oon- Huâîre uxorrâm? praîseiitim nam, qup ex pm mnmcmcmg · il · um omi ’s , iliam , · Guovl ego te. Ep. Est Euboicus miles locuples, mulio euro n|idIm_ pmgns Bm mM’ Reverï; potens _Apœc.At, l, ote cred’d’ m, m tu ; ; Qui uhi islam emtam ease scibit, HIQHB lldllc âddllctâlïl pudorelciîserîtlil’. I 1 www qu um! st ` ¤ll¤l`¤¤¤. Quolus uotiens e l ‘d ·n 5 Contiuuo te orabit nitro, ut itlam trzmsmittnn slbi. 145 hostiis: S pocmm vl œ` Saamüm I lm Orœ