Page:TheatreLatin1.djvu/335

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ses PLAUTl£· Din. Jete surprends en mensonge , scélérate. voir ailleurs. Notre champ est ouvert au public .... ll Ast. Comment cela , je vous prie? y en a aussi d‘une autre espèce... Din. Parce que tu disais, llfaut quejele ramène, et Din. Je les connais parfaitement tous deux. non pas qucje la ramène. Maintenant d’nu homme Ast. Il faut qu’en effet vous soyez bien dé- tu fais une femme, bonne pièce! sœuvré, pour vous répandre ainsi de tous côtes. .4st. Busé que tu es! Mais à qui donnez-vous la préférence? Din. Mais Parle donc enlîn. Quel est cet homme , Din. Vous êtes effrontées, et ces jeunes débauchés Astaphie? quelque nouvel amant? sont periîdes; tout ce qu’on leur donne est perdu , As!. Il faut que vous soyez bien désœuvré. ils n’cn laissent rien paraître: au moins vous autres, Dm. Pourquoi cela? ce que vous demandez vousle buvez, vous le man- Ast. Parce que vous vous occupez à vos dépens gez. En deux mots, ceux-là sont des polissons, et des affaires des autres. vous des coquines pleines de vanité et de malice.

  • Din. Cest vous qui nfavez rendu désœuvré. Ast. Mon cher Dinarque , ce que vous dites là

.4.rl. Comment cela , je vous prie? d’eux et de nous tourne contre vous-même. Din. Je vais te Fexpliquer. J `ai perdu chez vous Din. Comment cela? tout mon bien. Vous m’avez ôté avec mon bien toute Ast. Je vais vous en dire la raison. Avant d’ac- occupation. Si j’avais conservé mon patrimoine, euser les autres , il faut se considérer soi·même. j’aurais de quoi m’occupcr. Vous , avec tout votre mérite , vous ne gagnez rien Ast. Crois-tu qu`il n'en soit pas des affaires d’a- sur nous : nous, toutes méprisables que nous mour comme des affaires publiques? Il faut n’a- som mes, nous vous tirons de l’argent. voir rien autre choseà penser. Din. Astaphie, ce n’était pas ainsi que tu me Din. Tu te trompes, c’est Phronésie, et non pas traitais autrefois : comme tu étais aimable quand moi, qui s’est occupée des intérêts du public (1). Car, je possédais ce qui a passé dans vos mains! au mépris de la loi et de notre contrat, elle a Ast. On connaît un homme tant qu'il vit; mais laissé paître dans mon pré un autre bouc, après avoir quand il est mort , on le laisse en paix. Je te con- pris mou argent. naissais quand tu étais en vie. Ast. Voilà bien le langage des gens qui sont mal Din. Me prends-tu pour un mort? dans leurs affaires : quand ils n`ont plus de quoi Ast. Peut-on l’être plus complétement, je te payer l’impôt, ils se plaignent des publicains. prie? Qu’est-ce qu`un amoureux , jadis si passionné, Din. Les entreprises de pâture m’ont mal réussi qui ne fait que se plaindre de sa maîtresse? choz vous. Je voudrais maintenant y trouver quel- _ Dm· CES? bien votre füllîë 1 l'0}1$ m`f!V€1 Dîllê si que petit coin à défricher. vite. Il fallait me menager; faurais dure plus long- Asz. Nous n’avons pas chez nous de terrain en temps , _|€ VOUS 8¤I‘HlS fmt [11115 de prout friche, nous n’avons que des champs bien labou· Art. Un amoureux ressembleà une ville enne- rœ. Ceux qui aiment à défricher n’0nt qu’à se pour- mio F wé I H Pm Nc ’ band _t Din. Sous quel rapport? mî}Àj“'”'°“ " H '“°‘H mc °‘q"° ° °" " En °"'"" au Ast. Plus tôt la belle le ruine, et mieux elle fait. Din. Manilestam mendaci, mala, le icneo. Ast. Quid jam otlosus, amabo? Quom ct illelc et heic pervorsus es : sed utris cum rem esso Din. Quia te adxluoturam huc dixcras eum ipsum , non mavis? eampse. Din. Procaoiores esti vos, sed illi perjuriosi. zso Nuuc muiier fucta est cx viro; mala es! As: Prœstigiator! tao lllls peril quidquid datur, neque ipsis adparct quidquam. Din. Scd tandem loquere : quis is homo est, Astaphium? Vos saltem, sl quid quzeritis, et bibitis et comcstis. novos amator? Postrcmo illi sunt inprobi , vos nequam et gloriosœ Ant. Nimis otiosum urbitror hominem esse te. Din. Quia· Malœque. Aa!. Quœ in nos illosque, ea omuia tibl dicis, nam arliitrare Dinarche, Ast. Quia tuo vestimento et oiho nlionis rehus curas. Et nostram et illorum vicem. Din, Qui istuc? Art. Ratio· Bin. Vos me rendiilislîs oliosum. Ast. Quid jam’ amabo? _"°m flmmî _ Wa Dm Egoexpemboz I Quisàpqpzepllerum mcusat probri, eum ipsum se lntueri mg? imam wild vos ` cum N mmm ncgmmm abswilgg, Tuanobis, sapiens, nlhil habes : nos nnquam ahste habemus. 5| pom gogvugsem , fuit nhl ncgotiosus ossi-rm, Dmb££;l¤]>llll·|!|1. llüüü iSt0C modo solita es mo ant; gd- ‘ V

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1~··;;:;·· hm sen lmll P·¤¤"¤¤¤· = ¤>·=·~~¤«¤**~¤r•» aa. ua°Ã.°°iint, hominem gamins; ubl ma.t...s aa, ` . LIICSCBS. | N“mn3‘;’3iî“'“ l”@°'“ “ “‘°* °b m“"‘ "°"l’t““““• mudfg Te, îlum uyivebas, gnoveram. Din. An me moi-tuum miii? 2 . s . ne uod tu Ia is faciunt roi mal e ·- mm' .

 eîtîsbilplfutiam undecdeiit, ineusunt pulîiâxzilrîoiiîü Augglîfnâgus est' nmab°’ pmmufç qm '“t°m° amamf

Dc-- Mm v<¤¤t_r•¤S P¤¤¤··¤*¤ mîhâ =~i>¤£l *05 = was v¤¤î¤¤i·¤ usmnrsi, istunc sa amionm mem quai-imamai maire. "'°l° h“h”° °""'f""""“'" ll"? '*°P‘a hm “PE‘d "°?· Din. Vostra . hercle , factum injuria , qu:e propsruvistis ulim Ã"- N"' *'""’°$ hlc• ***1 Pmlcuus "“ **36* ‘ sl *l"'·‘l‘°¤'=‘S Hb Rapere sotlose oportuit , diu ut easem incoluinis vobis. lon Huhituris , qui arari soli-ni, ud pueroe lI‘€ ¤16ll\1S~ _ ,4;:, Amator similïst oppidi hostilis. Din. Quo argumenlo Tune nos habemus puhlicum: illi alii sunt publicanl. est? As!. Qosm- Din. Ulrosquc percognovî utrobirlem. As!. Istoc, pol, tu Prlmum expugnarl poli‘a| nmalor, optumum‘sl amicœ.