Page:TheatreLatin1.djvu/380

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

.4 L l A s 1 · lE REVE’WA‘l’1`, ACTE V, WCÈNT l 863 7’heur. (Fast comme je vous le dis. ll u`a fait au- Theur. (aux esclaves de Simon.) Tenez-vous la jourd‘l1ui que se jouer de nous deux. Maintenant je tout près de ’la porte : dès que je vous appellerai , vous supplie de me prêter secours et assistance. élancez-vous il l’instant, et mettez-lui vite les me- Sêm. Que voulez-vous? nottes. Moi, posté devant la maison, j’attendrai le T/teur. Venez de gràce avec moi. drôle dontj’ai été lejouet ; etj’en jure par ma vic, Sim. J’y consens. ses épaules m’en serviront aussi , et de la bonne ma- Theur. Donnez-moi des cordes, et le renfort de nière. vos esclaves. Tran. (rr part.) Tout est découvert. (Best le mo- Sim. A votre service. ment, Tranion, de prendre un parti. Theur. Je vous conterai, chemin faisant, avec 7’/Leur. ll faut m’y prendre finement, adroite- quelle effronterie il s`est moqué de moi. ment , quand il viendra. Je me garderai bien de lui _ _ s découvrir d’abord ma pensée : je lui jetterai l’hameçon, je feindrai de ne rien savoir.

ACTE CINQUIÈME.

Tran. là part.) Le malin vieillard! on n’en SCENE L trouverait pas de plus rusé dans tout Athènes. ll - , , est aussi difficile de lui en donner à garder qu`à THA]" mh ’ plus THEUROPIDE une pierre. Abordons-le; entamons la conversation. Tram. Un homme timide dans Ie péril ue vaut pas T/teur. Je voudrais bien qu’il vînt a présent. un zeste. Mais qu’est-ce qu`un zeste? Ma foi, je ne Tran. (/mat et se momfraut.) Si c’est moi que sais pas. Lorsque mon maître m’a envoyé à la cam- vous cherchez, me voici face à face devant vous. pagne pour ramener son fils , j’ai couru au jardin 77rem·. (prenant un air de douceur. ) (Test bien , furtivement par la ruelle; j’ai ouvert la porte de cette Tranion. Qu’y a·t-il de nouveau? ruelle; et par là j`ai fait sortir de la place tonte ma Tran. Nos campagnards arrivent de leurs champs: légion, mâles et femelles. Mes soldats une fois dé- Philolaohès sera ici dans un moment. gagégje les conduis en lieu sûr, et je prends la résolu- Theur. Par Pollux, il arrive a propos. Notre tion de convoquer notre sénat de libertins. Je les voisin une paraît un homme bien effronté et bien rassemble, et moi ils m’excluent de la réunion ! Quand pervers. je vois que dans mon propre tribunal les débats Tran. Pourquoi? tournent contre moi , je fais comme beaucoup d’au- Meur. Il dit qu’il ne vous connaît pas. tres quand les affaires vont mal et s’embrouillent : ils Tran. ll dit cela? ïévertuent ii les embrouiller davantage, de facon Theur. Et que vous ne lui avez pas donné une que le désordre se répande partout. Je vois bien ohole. qu’il n’est plus possible de rien cacher au bonl1om· Tran. Allons donc, vous vous moquez de moi , me. Mais qu’est—ce? Tentends le bruit de la porte je pense : iln’a pas dit cela. du voisin. C`est mou maître lui-même. Tâchons Theur. Comment donc? d`attraper quelques mots de ce qu’il va dire. Tran. Je le vois bien , vous plaisantez : rar il n`: (Il se retire à l`écart.) pas pu dire cela.


Nunc le obsecro, ut me bene juvcs, operamque des. I020 Theur. Inlîco, intra limcn adsiate illrîc, ut quom exunmto Sim. Quid vis? Theur. I mecum , obsecro, una sîmul. vocem, A I ’ ' Joao Sim. Fiat Theur. Servorumque operam et lors. mihl oedo. Contmuo eisilialis ; mamcas celerlter connectlto. Sin:. Sume. Theur. Eademque opera hœc tibi nnrravero , Ego illum ante œdcis prirslolnbor ludllicatorem meum , Quis mc exemplis liorlie ille ludilicatus est. Quojus ego hein Iuditicabo corlum, si vivo, probe. Tran., Bes palam ’st : num: le vidcre me|iu’st, quid ages,

   TPZIIIIO. ’ l

Them: Docte atque astute mini caplandum ’st cum illoc, uhi SCENA pB]MA_ huc ndvemrit. ion Non ego illl extemplo ita meum ostendam sensum : mitlam TRANI0 , THEUROPIDES. · lineam. _ · _ _ _ Dissimulabo me horum quidquam scire. Tran. 0 mortalem Ta-an. Qui homo timndus rrit in rebus duhiis, nauoi non malum! Nil- _ p ’025 Alter hoc Athenis nemo dootior rlici polœt. Atque equtdem quid id esse dicam verhum nauci, nesclo. Verbe dare illl non ma is hodie ui nam un l ld’ · . . . . E ll SQ · 11 ¤¤ ••D I. PO Nam berus me postquam rus misit , ut hhum suom creme- ms; __1‘€m. _ Adgrediar hominem, adpellabo. Theur. Nuno ego ille hun Abu rila per angiportum ad hortum nostrum clanculum: venlat vclim. tout Ostium quon in angiportu est, horti patefeci foreis; Tr. Siquidem, pol, me quœris, adsum prœsens pressenti tiht. Eaque eduu omnem li-gxonem, et marais et femmes. I030 T/teur. Euge Tramo, quid agitur? Tran. Veniunl, ruri rus- Postquam ex obsidione in tutum eduxi maniplarcls meos, tici. Canto oonsilium , ut senatum oongerronum oonvocem. Philolaches jam heio aderit. Them-. Edepol, mini obportune Quem quom convocavi , atque illi me a senntu segregant. advenir. Ubi ego video rem vorli in meo foro , quantum pole’st, Nostrum ego hunc viclnum opinor csse hominem audacem Facio idem, quod plurimi alii, quibus res limida aut tm·bi· et malum. da `S! î _ _ ~ 1036 Tran. Quidum? Theur. Quia negat gnovisse vou. Tran. Nu- Pergunt turbare usque ut ne quid posait eonquiescem. gai? 1·;m,,·, Nœ vos $5;,; ,,,5,, Nam sexo equideu nullo pacte jam esse passe clem senem. Numum unquam argentl dedisse. Tran. Abi, ludin nie, Sad quid hoc est quod forts concrepuit proxuma vicinla? credo : hand negat. amie mens hic qnldrm est, gustarc ego Plus scrmonem 1’hnw. Quid jam? ’Tram. Scio, jocarïë mme tn znam lilo volo. quidem hand negul. rurrs. H.