AMPHITBYON , ACTE V, SCENE I. 3I enfers.Mais pourquoi es-tu sortie de la maison? [imm. Au milieu de cc fracas, nous n’avons pas Jlrom. Nous avons eu la même frayeur que vous; i vu votre épouse verser une larme; nous ne l`avons i’ai vu des prodiges étonnants; et dans ce moment l pas entendue jeter un cri : il faut qu'elle soit accou- même, malheureuse que je suis!... je n’ai pas enchée sans douleur. core retrouvé mes esprits. i Ampli. Pour cela, je m`en réjouis, quelle qu’ait Ampli. Dis-moi, Bromia, reconnais-tu bien en été sa conduite envers moi. moi ton maître Amphitryonê Bram. Bannissez donc ces soupçons, et écoutez Brom. Certainement. ce qui me reste à vous dire. Lorsque les deux petits Amp];. Regarde encore. garçons furent venus au monde, elle nous recoinB1·0m.Eh! oui; c`est vous. manda de les laver. Nous le fîmes. Mais que celui Amp};. Voilà la seule personne de ma maison que j’ai lavé est grand! qu’il est fort! Personne n'a qui garde son bon sens. pu Pattacher dans ses Ianges. Bram. Pardonnez-moi; personne ne l’a perdu. Amplr. Tu me dis là des choses surprenantes, Amp}:. Mais ma femme mc fait devenir fou par Si cela est vrai, sans doute il tout que ma femme son indigne conduite. ait éprouvé Passistance des dieux. Brom. Je vais bientôt vous faire changer de Bram. Je vais vous étonner encore davantage. langage, Ampbitryon; et vous allez savoir que vo- A peine cet enfant a·t·il été mis dans son berceau, tre femme est chaste et vertueuse. Je vous en don- que deux énormes serpents, dressant leurs crêtes , nerai en peu de mots des marques ct des preuves sont descendus de dessus le toit dans la chambre. certaines. lïahord, apprenez qu’Alcmène est accou— Tons deux se dressent d’uue manière terrible .... chée de deux jumeaux. Ampli. Ah! grands dieux! Amph. De deux,dis-tu? Brom. Ne craignez rien. Ils regardent de tous Bram. De deux. côtés autour d`eux; ils aperçoivent les enfants, et Ampli. Les dieux m’env0ient beaucoup de bien vont droit au berceau. Je le saisis et le tire avec ii la fois. moi, fuyant dans la chambre, d`un côté , d’ur1 Brom. Laissez-moi dire; que jc vous apprenne autre, mourant de peur pour les enfants et pour que tous les dieux vous sont propices , àvous et à moi-même; les deux serpents nous poursuivent, votre épouse. nous pressent. Mais ce gros enfant dont je vous ai Amph. Parle. déja parlé ne les a pas plutôt aperçus qu’il saute Ilrom. Aussitôt qu’elle a senti la première dou- légèrement hors du berceau, marche droit à eux, leur de Venfantement, elle a levé ses mains, s'est et en prend un bravement dans chaque main. couvert la tête , suivant Yusage des femmes en cou- Amp}:. Est-il possible? Juste ciel! C’est un trait ches, et s’est mise à invoquer les dieux. Alors on Il à faire frémir. Le recit seul m‘en a glacé d’horreur. entendu des coups de tonnerre terribles. Il nous a Mais ensuite qu’est·il arrivé? Achève. semblé que la maison allait tomber. Mais la maison Bram. L’enfant étouffe les deux serpents. Pen- tout entière était resplendissante , comme si elle dant ce temps-là, une voix qui s’est fait entendre eût été d’or. distinctement, a appelé votre épouse. Ampli. Allons; achève, je t’en prie et ne me 1 Ampli,. La voix de qui? · fais point de e0ntes.Après cela? Bram. Celle du souverain maître des dieux et
- ·
/j}·gm_ Tua Bromîa Mcma_ Amps Torus ggmemjta mg in- Ampb. Quœso ilbâûlvîto huînc me extemplo, quand;) gpg Crepuit Juppiter. _d°iuS"î,S‘ ~ Necseensestmuamsiab Achernnteveniam :sedquid tu foi-ag Quid lit demde'? Bmm.Dum lunc aguntuninierea uxorem J';[,'|'(‘SSi|’S? Bram. Eadcm nos formido timidas l.€l'l.`0I'B ID- wam puiit: Neque gementem, neqneploraniem nostrum quisquam audi- In zedibus, ubi tu habites, nimia mira vîdi : vae mini! vimus : _ · Amphitrno ; na mini animes etiam none abest. Ampli,. Age- ne P"°f°°t° Sm d°'(”'° P°P“"‘l· Ô?Ph·_ Jem î¤l¤¤ sallüeo . dum expedi. Ut ut erga me merita's!. Bram. Mule isthœc, atque hzec, Scin’ me tnum asse hernm Amphitruonem? Hmm. Scio. \`]`\1EEdtC3m.'3GClpe. . Ampp vide", mam mmc.? Hmm SEM Posiquaui peperu pueros, iavere jussu nos: obcœpimus.
- ‘”""‘· "*° **‘“ ?‘*‘·““‘ '·‘°··'s·* em ··*·*°'·*·** ‘m"‘=·*¤m· È`}'?.S2`.îLîÈ.‘?..‘?.`I§’£.î.“‘.Z.Èiî¥;:.Et.,T?â`2`iii.;f.î.i‘IZh`.'§“'“ ""'°"
Brmgllfgàî gîüm sam Sum pr°m:t°' Amph M me "x°' m' Édgâpâèpilpnia rnira memoraî ttsl istharct vera sont; diviniios . . . , , mm mean uxori a ies ‘ i n . SmSgi£,;S’hcm` Bm"' M ego mmm ' tu mm ut amer pm` ïfrvfgçîtfeâzîs Jam . (ww, mîrn ilîüedldjbôfâiiaîn in cum; mn. . . . _ l U S , lnëêneïiiendilgngldildrrîé ïi.;;:aS:_ms' D¤¤'¤l¤¤}l ¤¤2¤}·S iubalî rleorsum in inpluvium duo I - °·m**¤m Pme ^*·=—·¤—·=¤¤ ¤·=¤~i¤« ¤¤¤<=»¤ ¤¤~>¤· ’)îî.î‘.‘$T"i¥é î.‘à'lî§'ï“£à.fâÈ.°ÃL`à?§ .î`â§'ù‘èî$Éî;.’ÉZ’é’§2;.‘*°' "ï""' 7 "'"ph· AW tu g“"]l“°S? B"””‘· G€ml"°5· Ã'"Ph· Dî 1116 Sel'- Postquam pueros conspfcntl , pergunt ad cunas ciiimk vÈ‘m‘_q"°m· Sm': me füceœ • Ego cunas recessim rursum versum trahere et ducere Ut mms bb] mœque uxlm dœs 9959 0m¤€i8 DP0Plü0$· Metuens pueris`, mibi formidnns : lanloque aneueis ncrius Ã"'}"'- [·°‘I“"°· Bm'"- P05|€i¤M¤ Düfîüfîfü h<>di¤ ¤¤¤1‘ ¤h· Persequi : postquam conspexit angueis ille allé; prier , cœlm man Citus e cunis exsilit facit rccta in ancueis inpctum : s Im mc") °x°[`t' d°]°"“y vt SW'"! PUETPBW = Alterum altera adpisehcndit eos manif perniniler.
' uuxmum f1-grant, Zmplln mpmnrdls : nimis formlllülüsum
g2:;|àuâp;i;î8eqtE>(;î3çSopp;·It1c:)ztïrqopetàqpîo poptzpnat Nam mihi horror membra miscro percipït dictis tuis. Jldels totœ œnfdlgehanfiuœ , quasi essentliiuréa-É, Quuëlgêïmde? wml luquem Bm"' Pim mmm ûngum