Page:TheatreLatin1.djvu/81

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54 PLAUTE. Dem. Mais ce n'est pas une autre; c’est celle-ei Art. Voilà où il va tous les jours souper. Il me que je veux. dit qu’il va chez ses amis, chez Archidème, chez Arg. Ainsi, vous avez ce que vous désirez; et Chéréas, chez Chérestrate, chez Clinias, Chrémès , moi je désire ce queje n’ai pas. Cratinus,_D1nias, Démosthène; et il va chez une Dém. Passe-moi ce plaisir pendant un seul jour ; vile eourtisane; il passe la soiree dans un mauvais songe que c’est moi qui t’ai procuré les moyens lieu. · I · ne Pavoir pendant une année tout entière, et qui L6 Pm'. A votre place, je le ferais enlever de I.`ai fourni de l’argent pour acheter SGS amours. f0l'C6 pit! mcS Servantes, et reporter à la maison, Arg. Ce bienfait m’a pénétré de reconnaissance. Art.·Ta1s-toi. Oux, sûrement , Je me vengerai,je le Dem. Preuve-moi—le donc en me montrant un rendrzn si maHieureux l... . visage tout à fait joyeux. Le Par., apart. Oh! pour cela, il le sera assez , _ tant que vous serez Sn femme. SCENE H. Art. .Je crois qn’il est allé siéger au sénat, ou . . _ T défendre des clients; et connue je suppose qu’il a DEMENÈTE . ÀRGYRIPPL PMU-·ÉME(‘I¤"$ ie bien travaillé le jour, je ne suis pas surprise qu`il maison); ronfle toute la nuit. Je sais à présent à quel ou- T _ virage il va se fatiguer dehors pour venir fort tard ARTÉMOB E· LE PABASITE (S'"]" p]"°° p“bl‘q“")· se reposer auprès de moi. Il cultive le champ d’au- _ _ _ _ trui, et laisse sa propre terre en friche. Ce n’est Aït- Tu _d1S (IUC ¤]0¤[m¤11‘1 est ¤ h¤¤\`€ RVQC m0¤ pas encore assez d’être corrompu lui-méme; il me fils, et qlvli 8 (IOHUB Vingt mlU€S d’HTg(!IlÈ 3 CCÈIE encore son û|S_ « I \ l - n n I · · o ‘ courtisane, coque e pere prend son fi S pour Con Le Par. Venez par ici , je vais vous le faire pt ell- üdëîlï de $88 d¤fb¤¤Ch9$? _ dre sur le fait, en flagrant délit. Le Par. Artemone, ne rne croyez en rien, quelque Art. Je ne demande pas mieux. serment que le fasse , si vous trouvez que je D6 Le Par. Arrêtez-vous là. vous ai pas dit vrai en cette oeeasionu Are Pourquoi? Art. Que _|‘etais sotte! moi qui croyais m0I’l mari LePar. Si vous voyiez ce cher mari, Ia couronne sobre , de bonnes mœurs, chaste , sage, et aimant de fleurs sur la tete, couche auprès de sa maîtresse, par—dessus tout sa femme. _ •_ _ qu’1l embrasse, le reconnaîtriez-vous bien ? Le Par. Maintenant, vous pouvez voir d ici que Art. Assurément, je le reconnaîtrais. c`est un vrai vaurien, ivrogne, dissipateur, libertin, Le Par. Tenez; le voilà. haïssant par-dessus tout sa femme. Art. Hélas! il est trop vrai. Art. Sal netail: pas tout ce que tu dis, il ne se Le Par. ' Demeurez la un moment. De votre conduirait pas comme Il fait-` v t ' I embuscade , nous pouvons les espionner sans qu’îls Le Par. Et IIIOI IIUSSI, _]e l avais Cru _]usqu’1ct un nous aperçoivent. homme de bien. Mais il se découvre tout entier par Arg. Allons , mon père; avez-vous bientôt fini la débauche qu'il fait à cette heure; il boit avec d’embrasser Philénîe? son fils; il a une maîtresse en commun avec lui! Dém..Jet’av0ue,mon fils... Cela sied bien E1 un vieillard deorépitl l Arg. Qu’est-ce que vous avouez? Dem. At ego hanc volo. Arg. Ergo sunt quae exoptas : mihi, Ait sese ire ad Archiclemum , Chœream, Chcereslratum , quœ ego exoptem , volo. Cliniam, Chremem , Cratlnum, Dîniam, Demostheuem. Dem. Unum huoc diem perpetere, quoniam tibl potestatem ls apud scortum conruptelaz et liberis lustris studet. dedi , Par. Quin tu illum jnbes ancillas rapere sublimem domum? Cum hac annum ut esses ,·atque amanti argenll ieci copîazn. Art. Tace modo : nœ iilum, ecastor, miserum habeho. Pur. Arg. Hem istoc me facto t.¤lJ1 devinxti. Dem. Qmu te ergo h1- Ego îgluc scie lerum das mini? Ita [ore illi , dum quidem cum illo nupta eris. Art. Fgo cen- SCENA SECUNDA· Euxdîeîlam hominem ant in senetu dare ' operam , aut chenil- LRTEMONA, PARASITUS, DEMENETUS, ARGYRIPPUS, mi âhuâëe demmum mmm mam mm`! ,41z. Ain' lu? meut!} Yiflîm hüîû P0î§1‘€ i 0b9€C\`¤ « Cum ülîo? Ille opere forts laeiundo lassus noctu advenil. · Et âld amicam dÈbUl]SB argeûü Vlglllh IDIIIHS? Fundum alicnum Hat, incultum famîliarem dggerih Mecque üüü ¤¢î¤¤î¤ . id l·î¤€|`¤ Uaëmlfm Damn ?_ ls eüüm conruptus, porto suum conrumpit tilium. Par. Ncque dîvlûî . ¤¤€l\16 mt |1¤¤¤¤¤1 Püîhüc ‘I'·¤°l·IlW¤ 9*1* Par- Sequere hac mc modo, jam [exo ipsum hominem mu- cred nas, _ _ nileslo obprimas. Artemona, Si h¤J¤8 wi mü 9586 îüëndoœm m"*m°I}¤· Ar!. Nihil. ecastor, est, quod faeere mavellm. Par. Mano ,m. At sceleâtn ego , prmter alles mcum vlrum Im rata dum_ Art- Quid wp 5]œum, frugî, contîlflcntêllt, lllflüûicm |1X0l:l8 ¤'}üfU *• Par. Potsis, si forte ndcubnntem tuum vîrum conspexeris, pd?'. Dunc dehlllc ECHO, lilum RIRE ODIIICIS mlnlml morta· Cum Corona amplexum umicam ’ si vjdgas ` cognggcgpg? lem prell 1 _ _ Art. Potsurn , ecastor. Par, Hem , tihi hominem. Art. Perll! Madirlum , omni , inconnnentem , atque osorem nxoris suœ. PM paumpm. mmm A,·~g_ Po] ' nl vcra istû ESSCDÈ, I1\1D(]U!UI·\ mœœt eau que mmc Aucupgmug cx jngidiig çlgmçulum i mmm rem garant;. facil. _ Art. Quid modi parer nmplexandi îacies? Dem. Fateor Pm-, Ego quoque, hercle, illum anlehac homioem semper Bmw mp ` ' ’ wm fweî rem- , _ , _ _ Am. Quid fntere? Vcrnm hoc facto sise ostendit , qui quidem cum hlm Pntct una, nique une nmicam ductct decrepitllél BUICK- (' Artèmone et le Pnrauite écoutent; les permnmgq qq] sont ln. nm ' Maston est, quod ille it nd mmm coümù dans la maison continuent la icone,)