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Page:TheatreLatin1.djvu/89

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62 IPLAUTE. y être invité. Les railleurs disent plus juste qu`ils tenant un objet de douleur pour moi ; je ne puis la ne pensent, et je prétendsjustilier l’épithete. N’est- voir sans répandre des larmes. il pas vrai que dans un festin |orsqu’un jeune Ce bon vieillard, àcause du malheur de son tils, amant jouant aux des est prié de les jeter pour lui- s’est mis à faire un genre de commerce assez peu même, il invoque la beauté qu’il aime le mieux? honorable, et qui répugne à sa délicatesse. ll achète Cette beauté estelle alors invoquee ou non? Eh! des prisonniers éléens , pour en échanger un con- hien! n‘est·ce pas une invitation? Et voila ce que tre son lils. Je vais le trouver. Mais on ouvre la nous sommes réellement nous autres Parasites que porte, cette porte par où je suis sorti tant de fois personne ne convoque, ni n’invite aux repas; et qui trébuchant et la panse bien remplie! nous glissons partout, comme les rats, pour gruger _ les provisions du logis.Quand les tribunaux sont en SCENE II . vacances, et que les citoyens vont à la campagne, il y a aussi malheureusement vacances pour nos lU>Gl0N· UN ESCLAVE COMMANDEUR , dents. Comme dans la chaleur de l’été, leslimaçons ERGASILE, LES DEUX CAPTIFS DANS renfermés au fond de leurs coquilles, sont réduits LE FOND DE LA SCÈNEL à se nourrir de leur propre suc, parce qu'il ne leur tombe plus de rosée; ainsi les pauvres parasites se Ilég. (àïesclave.) Écoute—moi bien. Tu vois ces retirent, se cachent, et vivent misérablement de deuxeaptifsquejaiachetés hierdn qnesteur (1); fais (enr propre substance, pendant que les riches , leurs leur mettre des chaines séparées; ôte·lcur ces fers vaches à lait, prennent l’air des champs. pesants qui les tiennent attachésensemble.Permets. Dans ce temps des vacances si dur à passer, nous leur d’aller et de venir dans la maison , au dehors, sommes de vrais chiens de chasse, toujours en comme ils voudront; sans toutefois négliger de quête, et maigris par des courses inutiles; mais les surveiller et de les garder avec exactitude. Un est-on de retour des champs à la ville? Nous rede- homme né libre, et détenu en captivité, ressemble venons alors de bons gros chiens de cour, bien gros, à un oiseau sauvage; s’il trouve un instant l’ocea- et toujours demandant à manger avec une insup- sion de s’échapper, il en proüte, il s’envole; et il portable voracité. · n’est plus possible dele rattraper. Au reste, le métier a ses peines; un parasite doit L’esc. (commandeur.) Assurément il n’y a pas se sentir capable de recevoir des soufflets, et de d`homme qui ne préfère la liberté à la servitude. se laisser casser les verres et les pots sur la tête, Hég. Tu ne m’avais pas jusqu‘ici donné de toi ou prendre le parti de s'en aller mendier le sac sur cette opinion. l’épaule, hors de la porte des trois fré1‘es(1). Je L’esc. Je ne puis rien vous donner, vraiment; risque fort d’en être bientôt reduit là. MOI! RDI , mais je puis vous montrer les talons si vous voulez mon Amphitryon est maintenant prisonnier chez me le permettre, et vous verrez!... les ennemis; car les Étoliens sont en gucrreavec Hég. Si tu l’essayes , tu auras aussitôt quelque les Eléens; c’est ici l'É.tolie; Philopolème, fils du chose à gagner avec moi, je t’en avertis. vieillard Hégion qui habite dans cette maison est L’esc. (Test seulement pour imiter l’0iseau sau- captif en Élide; et sa demeure d‘où il est absent, vage dont vous venez de parler. et où il m’a tant de fois donné à manger , est main- (1) Le butin etait vendu parle queateur au prnllt du trésor, du ge- (1) Ainsi appelée cn memoire des Horace:. néral et des soldats. At ego aio reste; nam tn eonvlvlo slbi lnhonestnm , maxume alienum ingenlo sue. Amator, tales quomjacit , scortum lnvocat. Homines captivos conmsrcatur, si quest mo Estne invocatum, an non? est planissume. Aliquem invcnire, suum qui mute! iillum. Verum , bercle, vero nos parasiti planius, 75 Nuno ad cum pergam: sed aperitur ostium, Quos nunquam quisquam neque voeat , neque lnvocat; Unde satnritate sape ego exii ebrius. Quasi mures sempcr edimus allenum cibum. Ubi res prolataa sont quom rus homines eunl Simnl prolatœ res sunt nostris dentibus· , SCENA SECUNDIL Quasi, quom calelur, eochleœ in obculto latent, B0 Suo sibi succn vivunt, ros si non cadit: HÈCIOI LOB~ÀRlUS· ERC-ÃS[LU$· Item parasiti rebus prolalis latent rn Obcujto ‘ mise;-5 yjcülgnt mem mc , Hcg. Advorte animum , sis, tu : istos caplivos duos , Dunn ruri rurant bonilnes , quos ligurlant. UFP? <ll-D5 emî dè Pllflîë ~ dç ¤¤·¤î0¤b¤5· NW Prnlatis rebus parasiti venalici 85 His llllllîû C8t€¤a§ Binlêulalilfâi _ _ Sumus : qunndo res redierunt, molosslci Istas majores , quihns sont vmcli , demito. Odioslcique et mullum inconmodislici. Sinito ambulare, si [ous, si intus volent; Et hic quidem, herele, nisi qui colaphos perpeli Ser! uti ndserventur magna dihgentla. vous pmsuus, franglque amas la capot Liber carüvvs avis fm ¢<>¤¤l¤¤lll¤ <=¤¢ = M Vel extra porlam trigeminam nd saccum ilicet. 90 Semef fugiendi si dala‘st~ohcasio, Quod mini ne eveniat, nonnullum perlculunfst. Satin est; nnaquam postilla posais prend¤re· Nnm poslquam meus rex est potilus boslium , Lor. Ornnets profecto ltberi lubentius _ Ita nunc nelligerant il-ltnli cum Aliis; Sumus , quam servimus. Hey. Non riders ita tn quidem. Nam Etoile htec est : illelc captu’st ln Allde Lor-. Si non est, quod dem, mena vis dem ipso 1n `pedes? Phiiopolemns, hnjus Hegionis ülius et Hey. Si dederis, erlt exlemplo mlhl, quad demtibl. II6 Senis, qui helc habitat : ques mais lamentarire 1.m-. Avis me ferte conslmilem faclnm, ut prrndieas. Mlhi nunt, quns quoliescumque conspicln, lleo. Hcg. Ita, ut dlcin : nam si fnxls, tain caveam dabo. Nuno hic obcepll quœslum hunc till gratla Sed sntls verborum’st : cure, quœjussi, ulque ab!.