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Page:TheatreLatin1.djvu/91

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Hég. Où es-tu invité à souper aujourdhui? (1)

Erg. Eh! mon Dieu! nulle part ’que ge sache. Pourqum me faites-vous cette question? Heg. Parce une c est mon_|on1 denaissance. Je veux que tu VICUBGS Souper chez H10]. _ ` E1·g.Quecela estblendit! SCENE PREMIER E. Hég. Mais tu te contentcras d’u ne chère modique. ~ _ uïrg. lilou pas trop modique; car il me semble- PLUSIEURS ESCLAVES D’HÉGION, PHILO. rait oueje soupe chez mol.` CRATE , ‘]`YNDAB`L_ Heg. Allons; decide-toi. Lst-ce marché conclu P . ` · · · 1 ’ p Erg. Om, a moins que Je ne trouve mieux : mes L E-€¢·(€Q"lm¤nd€u?·) Puisque telle estla volonte amis et moi nous acceptons la condition avec plai- dëâ Dl8¤?<, ll faut vous Soumettre de bonne grâce à 5]]*, Je mg dgnng au plus offrant, comme un fonds votre ITI€]llI&UI‘. (YESÈ le Illûyôû Llô l,3(l0LIClI‘. JB VOUS de terre. crois de libre condition; mais puisque vous voilà Hëg, (je n’gg|; pas un fonds qug fu mg vgndg; (yes; prisonniers, il faut vous conformer à votre état ; vous un abîme qui engloutit tout. Au r6St€, situ viens, rendrez votre Senlwde Plus légère en VOUS m0î1· que ce Soi; dg bonne hgm·e_ traut plus soumis aux volontés du maître.Un maître L`f’g_ Tout du Suite, Sl vous vou|gz_ Il H JJIIIBIS tcrt; et _)usqu’au mal qu ll fait, nous devons le trouver bien.

Tyn. et Phi. (pleurant) Oh ! Oh ! Oh !

L'Esc. Il ne sert à rien de pleurer; VOUS augmentez ainsi votre mal. Dans l’adversité, le courage est le meilleur secours.

Phi. C'est la honte de se voir chargés de fers !

Hég. Va prendre, si tu peux, un lièvre ; tu ne tiens, en attendant, qu’un hérisson ; car mon ordinaire est terriblement dur.

Erg. vous ne m'effrayez pas; j’ai des dents ferrées.

Hég. C’est que ma nourriture n’est pas délicate.

Arg. Vivez-vous donc de fagots d'épines ?

Hég. Non, mais ma nourriture est assez grossière.

Erg. Il n’y a rien de plus grossier qu'un cochon, et l’on en mange fort bien.

Hég. Beaucoup de légumes.

Lrg. Gardez-les pour vos malades, si vous en avez chez vous : est-ce tout ce que vous avez à me dire ?

Heg. N’oublie pas de venir à l'heure du souper.

Erg. Est-ce que j'oublie jamais cela ? (il sort.)

Hég. Je vais rentrer chez moi où j’ai un petit compte à faire pour voir ce qui me reste d’argent chez mon banquier. Ensuite, comme je disais tout à l’heure , je m’en irai chez mon frère.

ACTE second.

L'Esc. Mais si notre maitre qui VOUS H HCllBtéSChblëfl Pf¤}’¤$· YOUS î`¤1S€u’¤ 0_€€¤‘ QBS ¤l\§îu€S·et Vous l¤|SSH1È llllI’€S, ll püufralt bientot avoir n regretter son argent.

Phi. Que craint-il de nous ? S’ll nous laisse Surnotre bimllë fohrlwus §¤‘f0¤$ CC (IUE _Pl`€$€’1`|i _¤ UMD I’-

L'Esc. VOUS mëditez votre fuite- JB VMS C9 (IUE VOUS WU EZ-

Phi. Nous enfuir ? et CU fUlI`lOUS·rl()US?

L'Esc._D2mS foire pays. _ a

Phi. Fi donc ! des gens comme nous imiter les esclaves qui s'enfuyent !

L’Esc. Ma foi ! Si vous en trouvez l'occasion, je vous conseille d'en profiter.

(1) Hégion accepte et confirme ces paroles d’heureux présage par une invitation faite en récompense.


Hoc illum me mutare coulido [ore. ACTUS SECUNDUS _ E rg. Ita di dcœque faxint. Ilan. Sed num quo foras Vocatus es ad cœnam? Erg. Nusquam , qood sciam. sea quid tu ai qutcris? Hay. om mi’st natalis aies; SCENA PRIMA. Proptcrea te vocarier ad coznam volo. 175 Erg. Facete dictum. Hey. Sed si pauxîllum potes · LORAmUS’ PHILOCRATES , ,I_YNDABUS· Contentus esse. Erg. Nm perpauxillum modo : _ Nam istoc me assiduo victu deleclo domi. (Amir Ansoxr snnvr mzoloms.) Hcg. Age, sls , rogo. Erg. Emtum , nisi qui meliorem znlferet, Quiz: mi nique âmîcië Dlfwëûî C¤¤€Illl¤_m¤Ei$- _ W) Lor. Si di inmorlales id volucre, vos banc œrumnam ex"- Quasi fundum veudam, mais me addioam legibus. qui ’ wb Heg. Prufuudum Wlmlli i¤ quldomi ham? lümlum îflllll Dew id patl nnimo aequo : si id fncietîs, levier labos em. Sed si venlurus, temport. Ery. Hem, vel Jam olium st- Domi fuistis , credo , Iibcrî; Ileg. I modo, V¢¤¤1‘•3l¢‘P¤¤’<‘mâ mmc l*€F_¤m mm- F Nuno servitus si evenit, ei vos morigerari mos bonu’st, Nam mens sorunoüim \’lCî11$ C0¤mf^îî}l- VW"- l8·’ Eumque herili inperio îngeuiîs vostrls lenem reddere. Erg. Nunquam iS!0¤ Vi¤¤€$_¤J€· Hëgwv ne Poîmlüi Indiana digne lmbenda sunt, heros quo: facit. P/tit. Oh on Cum culceatis dentihus vcmam [amen. · Oh; :00 Heg. Asper mP¤S vîCî¤S S11¤€’Sî· FW- S¤¤l§i5¤·`* mins? Lor. Eiulatione hand opn’st; oculis mullnm mlœriam adding, Hey. Terreslris cœncfst. Em. Sus terrcstris beS·tla’st. In re mam uuimo S] hom [Haro, üdjm·ag_ Hey. Muliis oleribus. Em. C¤r¤t¤ wswlus ¤1¤¤¤¤· *9** Phu. Al nos pudet, quia com cutcuis sumus. Lor. ai pigent Numquid vis ? Hey. Vrnias tempnri.‘Erg. Memorem molles- postea Hey. Ibo intro, atque intus subducam ratïunculam, Ngguum mmm, S; vos Him"; ,·5nw|î5 ’ Quanlillum argenti mihi apud trapezitam sie!. Am mm;05 5;;,;,;, quo; m·g,·.m,·, (imm-;t_ mh Ad fmlrem . duo irc dixmm. nwx 1v¤r<>· PM:. Quid a nolns metuit? tenues nos Nostrum opiioinm qnod est, si solutos sîna!. Lor. Al fugam üngllls : senlio, qnam rem agiiis. Phil. Nos fugiamus? quo Iogiamus? Lor. In patriam. Phil. · Apage, haud nos id dcceat I Fugitlvos irniturl. Lor. Inno, erlepol, sl crit obcasio. hand denortor. Sm