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LE CAPTIF
La scène se passe dans une cellule.
Scène PREMIÈRE
LE GEÔLIER, DOUBLET, LÉA.
LE GEÔLIER.
Vous n’avez besoin de rien ?
DOUBLET.
Non, je vous remercie.
LE GEÔLIER.
Allons, vous boudez… Ah ! que c’est désagréable de voir des gens de mauvaise humeur.
DOUBLET.
Eh bien, dites donc, ça doit vous arriver souvent dans votre métier ?
LE GEÔLIER.
Oui. Mais je ne m’y habitue pas. Plus je vois des boudeurs, plus ça m’est pénible.
DOUBLET.
Je vous conseille de parler. Si vous croyez que c’est gai d’être en prison ?