Page:Theodore Pavie - Histoire des trois royaumes vol 1, Duprat, 1845.djvu/358

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L’éditeur de L’Histoire générale de la Chine fait, à propos de ces trois pouvoirs, la remarque suivante :

« Le ciel, la terre et l’homme sont ce que les Chinois appellent San-Tsay, ou les trois bases de l’univers, qui ont un rapport direct avec les trois puissances, Tien-Hoang, Ti-Hoang et Gin-Hoang, ou les trois monarques du ciel, de la terre et de l’homme, dont plusieurs historiens très-postérieurs ont voulu faire trois monarques qui auraient gouverné la Chine pendant quatre cent trente-deux mille ans. Ce sont des idées mystagogiques des Tao-Ssé qui n’ont aucun fondement. Mais comme, tout extravagantes qu’elles soient, ces idées doivent leur origine à un certain Po-Chy qui fleurissait sous la dynastie des Tsin dans le IIIe siècle avant l’ère chrétienne, il est tout probable que Tchang-Kio et ses deux frères avaient en vue ces trois puissances imaginaires lorsqu’ils en prirent les dénominations, et qu’ils se regardaient déjà comme les maîtres de toute la Chine. » — Tome III, page 540.

Voir pour plus de détails la préface du père Mailla, au même ouvrage, page 21 à 25, et aussi Mémoires sur les Chinois, tome II, pages 12 et suiv.


Au lieu de « avait pénétré, » il faut lire « allait pénétrer… » Et plus loin, rectifier la phrase ainsi : « Le commandant militaire du district de Yen, nommé Tséou-Ting, alla trouver le gouverneur de la province, nommé Liéou-Yen. »


Il faut ajouter qu’après avoir perdu son titre de prince (Heou), Liéou-Ching se retira à Tcho-Tchéou. Ce vin du sacrifice s’appelait, comme nous l’apprend en note l’éditeur chinois, Tchéou-Tsieou ; on le versait dans le sacrifice qui se célébrait au grand temple des ancêtres. Les vassaux l’achetaient de leurs deniers.


Pour bien exprimer ce que les Chinois entendent par la piété filiale, il faut reproduire ici les premières lignes du Mémoire des missionnaires