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Page:Theuriet – Frida.djvu/163

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— Je ne t’en fais pas mon compliment… C’est plein de fautes !

Je baissais le nez, mais je devinais tout de même que mon père inclinait à l’indulgence. — Très galant avec les dames et se plaisant en leur compagnie, il était, je crois, secrètement flatté en constatant que son fils subissait, comme lui, l’attrait de la beauté féminine, et il ne jugeait pas mon cas pendable… Cela me remit un peu d’aplomb.

— Ce qui est plus grave, ajouta-t-il, en jetant un regard sévère sur la pauvre Céline, c’est qu’on a profité de mon absence pour laisser la maison à l’abandon et découcher pendant vingt-quatre heures… Que cela ne se renouvelle plus, vous entendez, Céline !… Sans quoi je vous congédierais impitoyablement. Du reste, puisque je ne puis compter sur votre surveillance, je vais prendre une mesure radicale… À partir du mois de janvier, Raoul entrera comme pensionnaire au collège…