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IV
partir de cette nuit de Pâques, je ne
m’appartins plus. J’étais pareil à un
de ces pantins qu’on donne aux enfants ;
toutes mes actions semblaient mues par
un fil, et ce fil magique était tenu par les doigts
capricieux de la Pamplina. Je ne vivais qu’une
heure par jour ; celle où j’attendais la danseuse
à la porte du Salon philharmonique et où je la
ramenais chez elle, — et encore plus d’une fois
mon attente fut-elle trompée. Pastora Florès
n’était pas toujours libre de disposer de sa soirée ;
son impresario l’emmenait, avec les autres danseuses,
à des tertulias données par le capitaine-général
ou quelque autre grand personnage ;
elle me faisait prévenir à la hâte du contre-temps