Page:Theuriet - Bigarreau, 1886.djvu/97

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LA

PAMPLINA




I



Vers la fin de décembre 1839, ma petite ville reçut la visite de cinq prêtres espagnols, réfugiés en France et compromis dans les dernières échauffourées carlistes qui suivirent la convention de Bergara. Comment ces débris des bandes navarraises étaient-ils venus s’échouer dans le Barrois, à deux cent trente lieues des Pyrénées ? Je ne me l’explique