Page:Theuriet - Gertrude et Véronique, 1888, 4e mille.djvu/83

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— Il faut que je te fasse faire connaissance avec mademoiselle Célénie, dit ensuite la jeune fille, et elle l’emmena dans l’atelier.

Les demoiselles Pêche firent bon accueil au jeune Mauprié, et, quand, à la nuit, il prit congé des modistes, elles l’invitèrent à venir chez elles chaque dimanche. Gertrude le reconduisit jusqu’au seuil de la porte.

— Je me suis logé à la Ville haute, dit Xavier, près de mon sculpteur… Je viendrai te voir le plus souvent possible… Ah ! si tu savais comme le temps me durait là-bas loin de toi !

Il lui serra brusquement la main et disparut dans la nuit…

— Comment s’appelle-t-il, votre cousin ? demanda le lendemain Héloïse à Gertrude.

— Xavier de Mauprié…

— Xavier… C’est un joli nom… Et lui aussi est très bien. Je suis sûre qu’il est amoureux de vous.

— Quelle folie ! s’écria Gertrude, et elle essaya de rire, mais en dedans son cœur battait, et elle avait rougi jusqu’à la racine des cheveux.