Page:Theuriet - Philomène, 1897.djvu/33

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sieurs qui souhaiteraient voir vos cuivres.

— Ha ! c’est différent… Je vous salue bien, messieurs ; passez de ce côté, si ça ne vous dérange pas.

Il nous emmena près de la fenêtre et nous distinguâmes alors un petit homme trapu, en bras de chemise, vêtu d’un pantalon de coutil et portant avec une certaine solennité une tête drôlement construite : mâchoires saillantes, yeux luisants et enfoncés sous des sourcils broussailleux, front têtu et un peu fuyant.

— Vous savez, continua-t-il, je ne travaille que sur commande, et je n’ai pas grand’chose à vous montrer…