Page:Theuriet - Philomène, 1897.djvu/36

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— Il y en a là-haut, reprit-il en levant le doigt d’un air illuminé ; — où ?… On ne sait pas au juste… La montagne garde son secret et cache son or ni plus ni moins qu’un avare. Seulement, à la fonte des neiges, le torrent roule des débris de roche dans les gorges d’Angon, et ces débris-là contiennent de l’or… Moi seul je sais les reconnaître…, je les devine à la forme et au toucher, et je les ramasse… C’est la dot de ma fille Philomène !… Philo sera riche un jour, ajouta-t-il en lançant un regard méprisant du côté de Jacques Sonnerat, — et je ne la marierai qu’à un garçon qui aura de quoi…