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Page:Theuriet - Philomène, 1897.djvu/63

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— Oui, père Toinoz, comme je vous vois… Le trésor est là, dans le lac, juste au-dessous de ma barque. J’y ai plongé et j’ai vu briller dans l’eau des piles de plats, et des soupières, et des écuelles, comme celles que vous fabriquez, mais tout ça en argent massif et pesant lourd… C’était plus fourni que la devanture d’un orfèvre, et j’en suis resté estomaqué pendant huit jours.

— Tu n’as conté la chose à personne ? murmura Toinoz, très allumé, en lui empoignant le bras.

— À personne qu’à vous.

— À la bonne heure… Maintenant tu vas me montrer