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Les trois articles de Sainte-Beuve sur Salammbô de décembre 1862 sont reproduits dans les Nouveaux Lundis (t. IV). L’article de Blossom (Revue d’histoire littéraire de la France, mars 1913) sur la Préparation de Salammbô d’après la correspondance de Flaubert dispense d’ouvrages analogues sur le même sujet. Un article d’Armand Weil, Le style de Salammbô, manuscrits et éditions, dans la Revue Universitaire du 15 avril 1902 est fait d’après les papiers de Flaubert.

Les dessous de l’Éducation sentimentale sont encore mal connus. Ils sortiront peu à peu de l’inédit. L’étude de M. Maurice Parturier (Bulletin du Bibliophile, 1932) Autour de Mérimée, apporte des indications précieuses.

Sur Bouvard et Pécuchet sont indispensables : 1° Autour de Bouvard et Pécuchet par René Descharmes (1921) ; 2° À travers les plans, manuscrits et dossiers de Bouvard et Pécuchet par D.-L. Demorest (1931).

Il y a sur Flaubert, d’après sa correspondance, une thèse volumineuse d’Helen Freilich.

Flaubert est de tous les écrivains du XIXe siècle celui dont le style a fait l’objet des études les plus nombreuses. On consultera surtout : 1° les différents ouvrages d’Antoine Albalat (passim) ; 2° les articles nombreux (voir bibliographie dans René Dumesnil) qui se rapportent à une polémique de 1919 : Flaubert savait-il écrire ? déclenchée par un article de Louis de Robert ; 3° le travail considérable de D.-L. Demorest : L’Expression figurée et symbolique dans l’œuvre de Gustave Flaubert (1931).

La dispersion des papiers de Flaubert dans les ventes de 1931 (on en consultera les trois catalogues) gênera les éditeurs futurs. Une Revue Flaubert établirait un centre de coordination et rendrait de nombreux services.

Mme  Franklin-Groult a déposé dans des bibliothèques publiques de Rouen et de Paris (Nationale, Carnavalet, Institut), les manuscrits des six grands ouvrages publiés par Flaubert, ainsi que la plupart des brouillons, et une partie de la Correspondance. Les manuscrits des œuvres de jeunesse ont été acquis par le Dr Lucien Graux, qui possédait déjà le manuscrit de la première Éducation, et doivent entrer un jour à la Bibliothèque de l’Institut. Les brouillons de la deuxième Éducation sentimentale ont été achetés à la vente de 1931 par M. Sacha Guitry. Des épaves de cette vente (brouillons, plans, esquisses, résumés de lecture) se rencontrent fréquemment, depuis plusieurs années, sur les catalogues des marchands.