Page:Thoinan - Les Relieurs français, 1893.djvu/162

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Ces rinceaux et bouquets à petits fers à filets, pour le dessin desquels on s’était inspiré des broderies et dentelles à la mode à


Gerbes, bouquets et fleurons gravés au trait
Gerbes, bouquets et fleurons gravés au trait
Gerbes, bouquets et fleurons gravés au trait mêlés de quelques pointillés, dont on se servit après 1620 environ.


cette époque, devaient rester longtemps encore dans le goût des amateurs. Ils se prêtaient facilement à de nombreuses combinaisons et permettaient au doreur de varier ses compositions

Fleurons au pointillé employé isolément jusqu’en 1645
Fleurons au pointillé employé isolément jusqu’en 1645

à l’infini. De même qu’avec tous ses petits fers, placés différemment, il lui était facile de former des gerbes ou autres motifs dissemblables les uns des autres, il pouvait aussi les disposer suivant les emplacements à couvrir, qu’ils fussent carrés, ronds, oblongs ou de formes irrégulières. Aussi en conserva-t-on le principe, quand cherchant, pour varier, à remplacer l’encadrement principal, base de l’ornementation des livres que nous venons de décrire, on revint aux entrelacs qui, mêlés aux feuillages et spirales fleuries, avaient produit ces admirables reliures de la fin du xvie siècle.