Ces rinceaux et bouquets à petits fers à filets, pour le dessin desquels on s’était inspiré des broderies et dentelles à la mode à
cette époque, devaient rester longtemps encore dans le goût
des amateurs. Ils se prêtaient facilement à de nombreuses combinaisons
et permettaient au doreur de varier ses compositions
à l’infini. De même qu’avec tous ses petits fers, placés différemment, il lui était facile de former des gerbes ou autres motifs dissemblables les uns des autres, il pouvait aussi les disposer suivant les emplacements à couvrir, qu’ils fussent carrés, ronds, oblongs ou de formes irrégulières. Aussi en conserva-t-on le principe, quand cherchant, pour varier, à remplacer l’encadrement principal, base de l’ornementation des livres que nous venons de décrire, on revint aux entrelacs qui, mêlés aux feuillages et spirales fleuries, avaient produit ces admirables reliures de la fin du xvie siècle.