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gustave

sident de cette république. Je n’en finirais plus, si je voulais vous citer tous les faits qui prouvent que les soi-disant réformateurs se sont, dès le commencement, révoltés contre toute autorité en dehors de leur croyance ; que ces mêmes réformateurs furent en partie la cause des atrocités que vous ayez mentionnées, et que vous ne pouvez attribuer à l’Église catholique ou à ses pasteurs.

— Grâces à Dieu, ces temps sont passés, dit M. Lewis en se levant pour ne pas continuer une discussion qui lui avait été si peu favorable, et j’espère qu’ils ne reviendront plus.

— Ce ne sera certainement pas le catholicisme qui les fera revivre, dit M. Fairman en s’éloignant.

Cette discussion avait fait une profonde impression sur ceux qui l’avaient entendue. Chacun se disait : il faut avouer que ces catholiques en connaissent autant, sinon plus que nous sur l’histoire.

Oui, peuple américain, si hospitalier et si bienveillant, si bon d’ailleurs, votre antipathie ou votre indifférence envers le catholicisme ne tardera pas à disparaître, lorsque vous aurez connu la noble mission qu’il remplit ici-bas, et qu’il remplit même au sein de vos belles et libres institutions.