Page:Thsien-Tseu-Wen - Traduction Stanislas Julien, Duprat, 1864.djvu/111

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(San-fen) rapportaient les faits relatifs aux trois empereurs (San-hoang), Fo-hi, Chin-nong et Hoang-ti ; les Tien, au nombre de cinq, rapportaient les faits relatifs aux cinq empereurs (Ou-ti). Ils contenaient cinq parties du Chou-king, savoir : 4° le Yao-tien ; 2 le Chun-tien ; 3° le Tu-yu-mo ; 4° le Kao-yao mo ; 5° le I-tsi.


477 — 480
亦聚群英

I, aussi ; tsiu, réunir ; kiun, nombreux ; ing, homme éminent.

On y avait aussi réuni des lettrés éminents.

B : L’empereur réunissait, dans son palais, les hommes distingués par leur sagesse, leur vertu et leur talent, pour s’entretenir avec eux et profiter de leurs avis.


481 — 484
杜稿鐘隸

Thou, nom d’homme ; kao, écrits originaux ; Tchong, nom d’homme ; li, nom d’une écriture.

On y voyait des manuscrits de Thou-tou, et des caractères li de Tchong-yao,

Thou-tou, qui vivait sous l’empereur Tchang-ti, de la dynastie des Han (73-88 avant J. C.), excellait dans le genre d’écriture abrégée et cursive appelée Thsao-chou.

Sous le règne de Chi-hoang-ti, de la dynastie des Thsin, Tching-mo commença à changer les antiques caractères Ta-tch’ouen, en une écriture appelée li, ou écriture des bureaux, parce qu’elle était abrégée, expéditive et très-commode pour l’usage des employés (li).


485 — 488
漆書壁經

Thsi, vernis ; chou, livre ; pi, mur ; king, livre canonique.

Les livres écrits avec du vernis et le livre canonique trouvé dans un mur.

À : Les anciens, avant l’invention de l’encre, écrivaient avec du vernis sur des planchettes de bambou.

Lorsque l’empereur Chi-hoang-ti ordonna de brûler les livres, Teng, descendant de Confucius à la huitième génération, cacha dans le creux d’un mur, le Chou-king (le Livre des annales impériales). Sous la dynastie des Han, Kong, roi de Lou, ayant démoli l’ancienne maison de Confucius, trouva cet ouvrage qu’on appelle aujourd’hui Kou-wen-chang-chou, c’est-à-dire, le Livre antique en caractères anciens.

C explique autrement les mots thsi-chou (vernis-livre). Le philosophe Tchoang-tseu, dit-il, était le gardien des arbres qui donnent le vernis (thsi) ; il composa l’ouvrage intitulé Nan-hoa-king ; voilà pourquoi on dit ici Thsi-chou, le Livre du vernis,


489 — 492
府羅將相

Fou, hôtel ; lo, ranger ; tsiang, général ; siang, ministre.

Les généraux et les ministres habitaient des hôtels séparés.


493 — 496
路俠槐卿

Lou, chemin ; hie, se réunir ; hoa, acacia ; khing, les hauts dignitaires du titre de khing.

Sur les chemins, on voyait réunis les homme d’Etat appelés Hoaï-khing.

C : Dans l’antiquité, les grands dignitaires appelés Kong et Khing, ju-