C : Mong-thien vivait sous la dynastie des Thsin.
A : Thsaï-lun vivait sous l’empereur Ho-ti (entre les années 89-104 de J. C).
Kiun, nom d’homme ; kiao, habile ; Jin, nom d’homme ; tiao, pêcher,
Ma-kiun était habile à travailler le bois ; Jin-kong-tseu était habile à pêcher les gros poissons.
A : Ma-kiun avait construit une boussole et de plus un homme en bois (un automate) qui pouvait sauter et danser. L’imitation était parfaite.
Tchoang-tseu raconte à ce sujet un fait fabuleux : Jin-kong-tseu fabriqua un grand crochet et une grosse corde, y attacha pour appât cinquante bœufs, et les jeta dans la mer d’Orient. Il prit un poisson gigantesque et le fit sécher.
Chi, délier, dissiper ; fen, mêler ; li, être utile ; so, les usages du siècle.
Ils débrouillèrent les choses confuses, et rendirent service au monde,
C applique ces vers aux huit hommes qu’on vient de citer, par exemple : à Mong-thien, qui remplaça par le papier les tablettes de bambou dont l’on se servait pour écrire ; à Lun-tsaï qui, par l’invention des pinceaux, rendit de grands services aux écrivains et aux peintres ; à Ma-kiun, qui fabriqua une boussole et une foule de meubles utiles ; à Jin-kong-tse qui apprit aux hommes à gagner leur vie en péchant dans les rivières et les lacs, etc.
P’ing, ensemble ; kiaï, tous ; kia, excellent ; miao, merveilleux.
Tous ces hommes avaient des talents excellents et dignes d’admiration.
Mao, Chi, noms de femmes ; cho, beau ; tse, figure.
Mao-thsiang et Si-chi avaient une belle figure.
Kong, habile ; p’in, froncer les sourcils ; yen, gracieux ; siao, rire.
Elles fronçaient le sourcil avec art et souriaient gracieusement.
C’étaient les deux plus belles femmes de l’antiquité.
Les deux mots kiao-p’in ne peuvent à la rigueur s’appliquer qu’à Si-chi. Les auteurs disent qu’elle avait une manière charmante de froncer les sourcils, et que les femmes qui essayaient de l’imiter paraissaient laides.
Nien, année ; chi, flèche ; me, chaque ; thsoui, presser.
Les années sont rapides comme la flèche ; elles se pressent l’une l’autre sans arrêter.
I-hoeï, l’éclat du soleil ; lang-yao, est resplendissant.
Siouen-ki, la sphère ; hiouen est suspendue (sur son axe), kouan et tourne.
A : La sphère, dans son mouvement circulaire, imite les mouvements du ciel.