Page:Thucydide - Morceaux choisis, traduction Bétant, 1882.djvu/10

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

division du sujet. — Tableau de la constitution politique et des mœurs d’Athènes. — Éloge des morts. — Exhortations et consolations adressées à leurs parents. — Péroraison.

VI. LA PESTE D’ATHÈNES.

Ses origines. — Thucydide se propose de la décrire. — Symptômes caractéristiques de la maladie. — Impuissance des remèdes. — Découragement de la population. — Aggravation du fléau par l’encombrement de la ville, où l’invasion lacédémonienne refoule les habitants des campagnes. — Désordres de toutes sortes. — Morts laissés sans sépulture. — Violation de toutes les lois. — Application d’un ancien oracle à cette peste.

VII. PORTRAIT DE PÉRICLÈS.

La sagesse de ses conseils démontrée après sa mort. — Son ascendant sur le peuple, fondé sur l’élévation de son caractère, la profondeur de ses vues, son désintéressement sans bornes. — Ses successeurs perdent le peuple par leurs flatteries.

VIII. DISCOURS DE PHORMION AUX ÉQUIPAGES DE LA FLOTTE ATHÉNIENNE.

Comparaison de la force des deux partis. — Plan de Phormion. — La victoire est assurée si les équipages font leur devoir. — Importance décisive de la lutte.

IX. ÉPISODE DU SIÈGE DE PLATÉE.

Les Platéens, assiégés par les Péloponnésiens et les Béotiens, forment le projet de percer les lignes ennemies. — Une nuit obscure et pluvieuse favorise l’exécution de leur dessein. — Ils gagnent Athènes au nombre de deux cent douze.

X. DISCOURS de DIODOTE SUR LES AFFAIRES DE MYTILÈNE.

Diodote commence par répondre aux insinuations perfides de Cléon et par établir la nécessité d’une discussion libre et approfondie. — Il ne s’agit point de savoir si la vengeance, au point de vue de la justice, serait légitime ; la question est toute politique e doit être examinée au point de vue de l’intérêt d’Athènes. — La peine de mort est moins efficace qu’on ne croit. — Danger de la mesure votée, au point de vue des relations futures avec les démocraties. — Brève conclusion. — Conséquence du discours de Diodote.