Page:Thucydide - Morceaux choisis, traduction Bétant, 1882.djvu/12

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4 ARGUMENT ANALYTIQUE

XV. Depart de la flotte athénienne pour la Sicile. Toute la ville assiste à l’embarquement des troupes. — Immenses préparatifs faits pour cette expédition. — La flotte se dirige sur Corcyre.

XVI. Arrivée de Gylippe a Syracuse. Il relève le courage des Syracusains. — Battu dans une première rencontre avec les Athéniens, il s’accuse lui-même devant les soldats d’avoir pris de mauvaises dispositions. — Plus heureux une seconde fois, il culbute les Athéniens et perce leurs lignes d’investissement.

XVII. Efforts désespérés d’Athènes. Occupation permanente de Décélie par les Lacédémoniens. — Difficulté des transports pour les denrées alimentaires, la voie de terre étant fermée aux Athéniens. — Presque assiégés par les Péloponnésiens, ils n’en continuent pas moins le siège de Syracuse.

XVIII. Sac de Mycalesse. Des Thraces au service d’Athènes surprennent Mycalesse en Béotie, saccagent les maisons et les temples, et font main basse sur toute la population.

XIX. Bataille des Épipoles. Renforts amenés aux Athéniens par Démosthène et Eurymédon. — Assauts tentés inutilement sur différents points de la ville. — Attaque contre les Épipoles. — Les Syracusains surpris sont d’abord enfoncés. — La résistance d’un corps de Béotiens permet aux Syracusains de se rallier. — Confusion dans laquelle tombent les Athéniens. — Leur déroute. — Trophées élevés par les Syracusains.

XX. Dernière bataille navale devant Syracuse. Exhortations de Nicias aux triérarques. — Déploiement de la flotte athénienne. — Les Athéniens, du premier choc, enfoncent la division qui leur fermait la sortie du grand port. — Acharnement de la lutte. — Perplexité des armées de terre qui suivent liu rivage les péripéties du combat. — Désastre des Athéniens. — Nicias et Démosthène se proposent de recommencer la lutte le lendemain. — Leurs équipages s’y refusent.