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Page:Tiercelin - Bretons de lettres, 1905.djvu/193

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velet de Perrin, » Ce premier livre de Villiers est un beau livre, aujourd’hui presque introuvable ; il est un document précieux pour l’histoire de son âme.


L’heure sonna de rentrer à Paris. Certes Villiers n’était pas encore le catholique ardent que son ami avait rêvé faire de lui ; ce n’est pas à vingt ans qu’on peut dépouiller le vieil homme et la vie n’a pas encore, fût-ce au plus désenchanté, manifesté tous ses déboires. Enfin Villiers voulait vivre mais dans le sens humain du mot.

Au moment de partir, il écrivait de Saint-Brieuc à son cousin :

« … Je vais utiliser mes moments de répit à m’oindre de cold cream et à me baigner de diverses façons pour être propre dans une certaine mesure en arrivant. Sombre sera pour moi le moment où j’avancerai le pied sur le tapis de quelques nobles salons de la fashion parisienne… Je serai comme je pourrai, afin que, si vous m’exhibez à Madame d’O…, je ne vous fasse pas trop honte. Enfin, vous me direz comment il faudra faire. J’ai l’honneur de vous inviter, cher ami, à vous bien porter, ensuite à souper, le 20 novembre prochain,