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Page:Tiercelin - Bretons de lettres, 1905.djvu/251

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autres sont partis à cheval, mais lui préfère marcher. Le 11 septembre, il assiste aux luttes à Rosporden, et visite la chapelle de Saint-Divy (Saint-Ivy) et les ruines de Santez Anna. De là, il se rend à Kemper, visite la Cathédrale, passe quelques instants à la foire et continue son voyage par Konk-Kerno[1] (Concarneau). De Concarneau, il va à Kemperlé, à Nizon, à Pontaven, à Moëlan, où il couche, le vendredi 15 septembre, chez son ami, le recteur Stanguennec. Le samedi 16, c’est au presbytère de Rédené qu’il passe la nuit ; de là, il rentre à Lorient, « à la nuit close. » Le 8 septembre, il est à Harz Ann Nô (Arzanno).

Le second voyage dont Brizeux ait fixé le souvenir, est intitulé : Tour du Finistère. Ce Tro-Breiz fut exécuté en 1834.[2] Le  24 septembre, Brizeux part, « en blouse et le sac sur le dos. » Il va coucher à Kemperlé. Le 25, il visite le couvent des Ursulines. Le 26, il est à Kemper, descend la rivière, visite l’anse de Benn Odet, l’île Tudy et Loch Tudy. Le 27, il est à Pont-

  1. Je laisse aux noms l’orthographe que Brizeux leur donne dans son désir de les rapprocher de leur étymologie présumée.
  2. Il revenait encore d’Italie. « C’est le 23 janvier 1834, qu’il a commencé sa première leçon à l’Athénée de Marseille… Ce cours a duré à peu près quatre mois. Le cours fini, il est allé de Marseille même en Italie… Il a passé trois mois en Toscane. (Barbier à Lacaussade).