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Page:Tinayre - L Oiseau d orage.djvu/139

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XX


Les compositions de fin d’année, quelques visites officielles, un discours pour la distribution des prix occupèrent Jean jusqu’aux vacances. Sa mère le réclamait impatiemment ; mais retardant son voyage jusqu’à la seconde quinzaine d’août, il annonça son intention d’aller passer cinq ou six jours dans la grande île.

Dans l’intervalle de leurs entrevues au Château, Marthe avait écrit plusieurs lettres, et Jean s’étonnait de l’intensité de passion qu’il y découvrait, sous les gaucheries de l’expression et la naïveté des confidences.