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vent, à l’improviste, me surprendre dans mon atelier, demandant gaiement « un fauteuil et un petit lunch ». Nous bavardions pendant des heures. Elle critiquait ou admirait naïvement, sans cacher certaines opinions un peu barbares, qu’elle tenait sans doute de Lauten. Je la plaisantais parfois sur son adorateur germanique. Elle convenait que notre ami manquait d’esprit parisien.
— Mais croyez-moi, mon ami, vous parlez à la légère, dit-elle un jour. Ni vous, ni moi ne connaissons bien Lauten.
— Moi, peut-être… mais vous ?
— Moi… Mais… nous n’étions pas si intimes, il me semble ?
Je crus la voir rougir. Elle n’insista plus. Mais elle cessa de me lire des passages des lettres qu’elle recevait de Bucarest.