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Page:Tinayre - La Douceur de vivre.djvu/273

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phosphorescentes rayaient les ténèbres. Devant la porte éclairée, Angelo se dressa, tandis qu’Isabelle jetait un faible cri. Mais, tout de suite agenouillé, il baisa ses pieds nus.

Il balbutiait :

— Fiancée ! amante ! épouse !

Puis il la saisit, il souleva sans effort le grand corps pâmé dont les cheveux balayèrent le tapis de roses et, répétant le geste rituel de ses ancêtres, il franchit le seuil nuptial.