Aller au contenu

Page:Tinayre - La Maison du péché, 1941.djvu/5

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

plume et la parole, comme Gaston de Chanteprie ?… Écraser l’hérésie, gagner des âmes, connaître Dieu et le faire connaître, l’aimer et le faire aimer, c’était l’ambition naïve, le grand rêve qu’Augustin de Chanteprie avait avoué à son confesseur…

Une étoile brillait. Des vitres s’illuminèrent. Par le chemin qui contourne l’escarpement du donjon, un homme s’avançait. Il longea le mur de la terrasse et s’arrêta devant la porte charretière. Le heurtoir de bronze retentit.

« Maman, dit Augustin un peu troublé, c’est M. Forgerus. »