Page:Tinayre - La Rebelle.djvu/366

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 !… Il avait formé, confusément, un souhait abominable, — que la destinée ironique semblait exaucer !… Une terreur superstitieuse l’envahit, à ce souvenir… Il imagina les scènes sinistres de l’agonie et de la mort, et l’horrible douleur de Josanne ; il se vit, impuissant à lui épargner cette douleur, impuissant à la consoler… Et tout son amour révolté cria :

« Non !… Que cela ne soit pas !… Que Josanne soit épargnée ! Que l’enfant vive !… Je donnerais la moitié de ma vie pour le sauver. »