Page:Tiphaigne de la Roche - Sanfrein, ou mon dernier séjour à la campagne, 1765.djvu/126

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mal, Madame venait à découvrir le bien. Ainsi au moment que celui-là se dégoûtait pour lui. cependant l’un et l’autre ayant changé d’avis, tous deux se croyaient d’accord, et cherchaient mutuellement à s’expliquer. « Je rentre dans les sentiments de Monsieur, disait Madame, il verra avec plaisir que je ne résiste plus à ses vues. Je pense maintenant, comme Madame, disait Monsieur, nous allons enfin avoir la paix, et vivre en bonne intelligence ». On commença à s’accueillir avec moins de froideur, on eut plus d’attention l’un pour l’autre ; les prévenances réciproques reparurent, les physionomies se déridèrent, et toute la maison, toujours composée sur le sur le visage des Maîtres, reprit l’air de gaieté qu’elle avait perdu. Cécile, inquiète, ne savait