Page:Tiphaigne de la Roche - Sanfrein, ou mon dernier séjour à la campagne, 1765.djvu/144

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MADAME
Cela me paraît simple. Vous avez donné votre parole, j’ai donné la mienne ; il faut la tenir. Il faut que Sanfrein soit votre gendre et le mien. M. DE LA PRIME-HEURE
C’est ce que je ne souffrirai jamais.
MADAME
C’est à quoi vous résoudrez, quand il vous plaira. Pour moi, mon parti est pris, et jamais je ne donnerai mon consentement, pour le mariage de Cécile, qu’en pour le mariage de Cécile, qu’en faveur de Sanfrein. Adieu, Monsieur de la Prime-heure, souvenez-vous qu’il faut avoir des procédés, et qu’il n’est pas honnête de ballotter ainsi un honnête homme.