Page:Tiphaigne de la Roche - Sanfrein, ou mon dernier séjour à la campagne, 1765.djvu/167

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dîner. Qu’avez-vous donc, Monsieur Sanfrein, dit Soulange ?Je vous trouve un air mélancolique qui me confond. Quoi ! Sur le point d’épouser une des plus aimables personnes qui existent, vous semblez mourir de tristesse. Cela est incompréhensible. Monsieur et Madame de la Prime-heur vous ont donné leur parole ; Cécile [sera] tout ce que ses parents voudront qu’elle soit ; que pouvez-vous désirer de plus ? SANFREIN Rien, assurément, et j’en ai beaucoup de joie. SOULANGE Montrez-en donc un peu plus. Serait-ce l’impatience où vous seriez de terminer bientôt ce mariage, qui vous donnerait de l’humeur ? SANFREIN Point du tout, je vous jure.