Page:Tiphaigne de la Roche - Sanfrein, ou mon dernier séjour à la campagne, 1765.djvu/55

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me. Au sortir du repos de l’Hiver, la nature, par les délices du Printemps, prépare les richesses de l’Été et de l’Automne. Le Laboureur vigilant observe ses efforts et les aide. Il sème et moissonne ; il plante et cueille des fruits : ses soins ne sont point frustrés, parce qu’il ne les emploie point auprès des hommes. Que j’aime à voir ces gens laquelle la terre répond à leurs travaux, la paix qui règne dans leurs familles ! Que cet aspect tranquillise mes sens ! Que de bon cœur j’oublie et les petitesses de nos grands, et les folies de nos sages ! Il est d’autres habitations moitié villes, moitié campagnes ; moins tumultueuses que la ville, moins tranquilles que la campagne. On y retrouve encore quelques traces