Page:Tiphaigne de la Roche - Sanfrein, ou mon dernier séjour à la campagne, 1765.djvu/69

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vous sentiriez pour lui quelque éloignement, dès que ce vous le présente, vous le recevez de mes mains sûrement vous ne ferez pas la moindre résistance. Vous allez donc le regarder comme votre époux futur ; vous ne rejetterez point les vœux qu’il va vous offrir, et vous vous comporterez comme une fille dont le cœur est entre les mains de son père : oui, et très exactement. Allez, ma fille, je n’en attendais pas moins, ou de votre soumission ». Cécile, toute interdite, fit une profonde révérence, et sortit sans répliquer un seul mot. Hé ! Bonjour Monsieur Sanfrein, s’écrira Monsieur de la Prime-heure. Hé bien, vos affaires vont le mieux du monde. Je viens de parler à ma fille,