vation et l’abaissée des ailes, qui sont mobiles autour d’un axe commun. Ce même axe est fortement incliné en bas et en arrière par la seconde manivelle, lorsque la première passe au point mort et que les ailes sont au bas de leur course.
Fig. 22. — Appareil de M. Victor Tatin pour l’étude du mouvements des ailes.
Mais l’aile ne doit pas seulement changer de place
dans son ensemble ; chaque point de l’aile doit avoir,
surtout pendant la relevée, une inclinaison d’autant
plus marquée qu’il est plus voisin de l’extrémité ;
la partie voisine du corps doit seule conserver sensiblement
la même obliquité. M. Tatin a pensé que
c’était par le carpe
qu’il fallait commander
le mouvement
de torsion venant
s’éteindre graduellement
près du corps,
et pour obtenir avec
toutes ses transitions,
il avait substitué
aux ailes de soie qui se plissent, des ailes
entièrement construites en plumes très fortes, disposées
de telle façon qu’elles arrivassent à glisser
un peu l’une sur l’autre pendant les mouvements
de torsion la fonction de cette nouvelle voilure
était parfaite ; mais, adaptée au grand oiseau, ces
ailes ne donnèrent que des résultats médiocres.
L’auteur a donc dû revenir aux ailes de soie, qu’il
semble avoir définitivement adoptées.
Grâce à certaines modifications qu’il a fait subir à son grand appareil (léger changement de forme