dâmes pas à nous applaudir de ce changement, car, dès nos premiers essais, les résultats furent très satisfaisants.
Un petit aéroplane d’environ 0m2,7 de surface était remorqué par deux hélices tournant en sens inverse ; le moteur était une machine à air comprimé, analogue à une petite machine à vapeur dont la chaudière était remplacée par un récipient relativement grand et d’une capacité de 8 litres ; malgré le peu de poids dont nous pouvions disposer, nous avons pourtant pu donner à ce récipient une solidité suffisante pour qu’il puisse résister, à l’épreuve, à plus de 20 atmosphères dans nos expériences, la pression n’en a jamais dépassé 7 ; son poids n’était que de 700 grammes. La petite machine développant une force motrice d’environ 2kgm,6 par seconde, pesait 500 grammes ; enfin, le poids total de l’appareil, monté sur roulettes était de 1k,750 (fig. 37) cet ensemble quittait le sol, à la vitesse de 8 mètres par seconde, quoique les résistances inutiles fussent presque égales à celles dues a l’ouverture de l’angle formé par les plans au-dessus de l’horizon. L’expérience a été faite en 1879 dans l’établissement militaire de Chalais-Meudon. L’aéroplane, attaché par une cordelette au centre d’un plancher circulaire, tournait autour de la piste ; il a pu s’enlever