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Page:Tissandier - La navigation aerienne 1886.djvu/193

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ancien secrétaire des vaisseaux du roi, en ont rendu le compte suivant.

Le moyen que M. Tissandier propose pour la direction des machines aérostatiques consiste en six voiles disposées en manière de rose ou de toile dont la construction et la manœuvre sont décrits d’une manière peu intelligibles. Quoi qu’il en soit, comme M. Tissandier pense que l’action du vent modifiée par ces voiles doit porter la machine suivant toutes sortes de directions à volonté, les raisons exposées dans le précédent rapport contre l’action des voiles en général suffisent pour démontrer que cette idée est fausse et que ce mémoire ne mérite aucune approbation.

Au Louvre, le 17 mars 1784.

Avant le projet de Tissandier de la Mothe, un Anglais nommé Martyn avait imaginé le système que nous reproduisons d’après une très jolie gravure peinte de l’époque (fig. 52). Cette gravure porte une double légende, en anglais et en français ; l’auteur y donne la description de son vaisseau aérien, qui comprend :

Un parachute pour descendre aisément dans le cas où le ballon viendrait à crever ; une voile principale, une avant-voile, une voile de gouvernail pour diriger la machine.

Une copie de ce dessin, lit-on au bas de la gravure, a été présentée à S. A. R. le prince de Galles en novembre 1785, et une autre à l’Académie des sciences de Lyon en février 1784, par Thomas Martyn, King street, Covent Garden, à Londres.

Les journaux de 1784 à 1786 sont remplis de projets analogues, et les librairies publiaient aussi